Sur le marché de Noël à Caen (Calvados), mardi 20 décembre 2016, les forces de sécurité sont comme chaque jour présentes bien avant l'ouverture des commerçants. Six militaires lourdement armés patrouillent dans les allées de ce quartier ambulant qui a investi la place Saint-Sauveur fin novembre et qui disparaîtra au soir du 28 décembre prochain.
Sentiment de sécurité
Au lendemain de l'attentat qui a coûté la vie à 12 personnes sur un marché de Noël de Berlin (Allemagne), les commerçants installés pour les fêtes à Caen avaient à l'esprit cette nouvelle tragédie, sans verser dans la dramatisation. "Bien sûr que ça fait peur, mais on se sent en sécurité, assure Christine de la confiserie Marie. Tout est fait pour ça, entre les accès en partie bloqués, les militaires, les gendarmes…". À ses côtés, Robert rappelle, lui, qu'il "faut désormais vivre avec ça". Écoutez-les:
Caen. Normandie : après l'attentat de Berlin, le sentiment de sécurité domine sur les marchés de Noël
Autour du marché de Noël à Caen, de gros blocs de pierre ont été mis en place par les services de la Ville, aux trois entrées principales de la place depuis l'ouverture fin novembre. Il est possible de les contourner à vitesse réduite avec une voiture, mais un poids lourd arrivant à grande vitesse se retrouverait bloqué.
Intensification des patrouilles, moyens supplémentaires, les forces de #sécurité du #Calvados sont mobilisées pour les fêtes de fin d'année pic.twitter.com/5jKK7mx7HE
— Préfet du Calvados (@Prefet14) 20 décembre 2016
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On bloque les poids lourds mais pas les voitures !
Une voiture accélérant et fonçant dans la foule n'est pas considérée comme dangereuse ?
Pourquoi la circulation n'est-elle pas totalement interdite dans le secteur de St-Sauveur ?
Et quid des marchés hebdomadaires, notamment celui du dimanche qui réunit de nombreux Caennais et à proximité duquel les véhicules peuvent accéder comme bon leur semble ?