"C'est un gouvernement d'entente", a affirmé M. Hariri. Constitué six semaines après l'élection du président Michel Aoun, il compte de nouveaux portefeuilles, comme celui de la Lutte contre la corruption, fléau qui gangrène la vie politique libanaise, et pour la première fois un secrétariat d'Etat pour la Femme et un autre pour les droits de l'Homme.
Agé de 46 ans, violemment hostile au régime syrien, M. Hariri revient au pouvoir après une éclipse de cinq ans. Son gouvernement comptera deux ministres du parti chiite du Hezbollah, qu'il accuse d'avoir planifié l'assassinat de son père Rafic Hariri en 2005.
Le gouvernement aura "à la tête de ses priorités de préserver la sécurité face aux incendies qui ravagent notre région", a-t-il expliqué à la presse, soulignant que le gouvernement agirait pour "préserver notre pays des conséquences négatives de la crise syrienne".
"Le gouvernement, a-t-il ajouté, va aussi travailler à la préparation d'une nouvelle loi électorale", sujet épineux qui divise les partis et les communautés religieuses dans un pays où la politique est basée sur la parité entre chrétiens et musulmans.
Il a également annoncé la création d'un secrétariat d'Etat pour les réfugiés, qui sont plus d'un million venus de Syrie, et a appelé la communauté internationale "à prendre ses responsabilités pour aider notre pays à porter le fardeau".
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