Le vétéran de l'interview politique va être remplacé à partir du 2 janvier en semaine par Fabien Namias, qui quitte ses fonctions de directeur général de la station mais reste directeur de l'information, précise le groupe.
Ces changements, annoncé lundi matin aux salariés par Denis Olivennes, président de la maison-mère d'Europe 1 Lagardère Active, ont été décidés en raison de la chute de l'audience de la radio depuis des mois.
S'il ne présentera plus l'interview quotidienne matinale, Jean-Pierre Elkabbach garde son rendez-vous politique du dimanche matin, "Le Grand Rendez-vous", et gagne deux interviews politiques le samedi et le dimanche à 8H20.
C'est Richard Lenormand, patron du pôle audiovisuel de Lagardère, qui deviendra le nouveau directeur délégué d'Europe 1, radio toujours présidée par Denis Olivennes.
Denis Olivennes a par ailleurs demandé à ses troupes de lui proposer des changements, notamment pour la matinale et les après-midis, aux audiences en berne depuis le départ de Laurent Ruquier sur RTL il y a deux ans, puis de son remplaçant Cyril Hanouna la saison dernière, et enfin l'éviction à la rentrée de Jean-Marc Morandini qui animait la tranche 9H00/12H00.
En septembre-octobre, avec une part d'audience qui plafonnait à 8,1%, Europe 1 était talonnée par France Info et RMC, malgré un chamboulement de la grille dont 8 heures quotidiennes ont été confiées à de nouvelles voix à la rentrée.
Et ce après un score de 7,6% au 2e trimestre, son plus bas depuis 2002.
Jean-Pierre Elkabbach, qui a démarré à France Inter puis Antenne 2 où il deviendra directeur des antennes, avant d'en être écarté après l'élection de François Mitterrand, est entré à Europe 1 en 1982 et a pris les commandes de l'interview politique du matin en 1987. A Europe 1, il a aussi été éditorialiste, patron de tranche et PDG entre 2005 et 2008.
Le mois dernier, il avait été l'un des animateurs du 3e débat de la primaire de la droite, l'occasion d'un échange tendu avec Bruno Le Maire qui lui avait reproché un manque de "respect", lorsque le journaliste avait sous-entendu que le candidat n'avait aucune chance de gagner la primaire.
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