Jeudi 8 décembre, trois des quatre jeunes ayant pénétré par effraction dans la maison d'arrêt de Caen, se retrouvent devant le tribunal.
Le samedi 9 juillet 2016, vers minuit, quatre individus pénètrent par effraction dans l'enceinte de la prison de Caen (Calvados). L'affaire a été reportée à deux reprises, le plus âgé des mis en cause étant sous mandat d'amener et toujours en fuite à ce jour. Les trois jeunes, âgés de 19, 20 et 24 ans ont donc dû répondre des faits suivants : pénétration non autorisée dans un établissement pénitentiaire et détérioration d'un bien destiné à l'utilité publique, ceci le jeudi 8 décembre 2016 devant le tribunal de grande instance de Caen.
Justifications rocambolesques
Les justifications des uns et des autres sont plutôt rocambolesques. Partis à la recherche d'une adolescente fugueuse, petite amie d'un pote détenu, leur logique les a dirigés vers la prison (même s'il était peu probable qu'elle se trouve aux abords du bâtiment) Ils avaient également l'idée de lancer un téléphone portable dans l'enceinte pour que leur ami incarcéré le récupère.
Seul un prévenu ne reconnaît pas les faits
Le plus grand parvient à passer les deux grillages en les escaladant. Un autre tente de le sectionner à l'aide d'une pince coupante mais sans succès. Au final, l'un d'eux a grimpé, tandis que les deux autres faisaient le guet. Un seul ne reconnaît pas sa participation : "Je cherchais juste la jeune fille, je ne surveillais rien"
Intention collective
La procureure résume : " Ils participaient tous aux mêmes faits, à des degrés un peu différents, mais l'intention était bien collective. Seul l'un d'entre eux a du mal à assumer." Pour l'escaladeur, qui a le rôle prépondérant 4 mois avec sursis son requis. Il est actuellement en formation d'animateur sportif. Le propriétaire des pinces, quant à lui travaille en boucherie, la même peine est requise à son encontre. En ce qui concerne le troisième (le seul à ne pas reconnaître les faits) sont casier judiciaire n'étant pas vierge, ce seront 2 mois avec sursis assortis de travaux d'intérêt général.
"C'était stupide"
Pour finir, ils sont tous condamnés à 3 mois de prison avec sursis. Le jeune dont la situation pénale est la plus lourde écope en plus de 105h de travaux d'intérêt général. Ils devront rembourser en commun les 1 254 euros de grillage endommagé. "Ce qu'on a fait était stupide" s'accordent-il à admettre en conclusion.
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