le peintre rouennais Christophe Ronel présente à la galerie Rollin à Rouen (Seine-Maritime) jusqu'au 14 janvier 2017 des oeuvres récentes réunies dans une exposition baptisée California Bazar.
L'importance des croquis
"J'ai eu une révélation en visitant San Francisco il y a un an et demi, explique t-il. Un carnet de croquis à la main, j'ai sillonné de long en large la ville et j'ai senti que son charme opérait sur moi. C'est un moment clé qui m'a inspiré une série : une source d'inspiration qui est encore loin de s'épuiser".
Comme son père Marcel Laquay qui était peintre paysagiste et qui exposait également ses toiles à la galerie Rollin, Christophe Ronel a la passion du croquis. "Sans aucun doute un héritage familial, mais contrairement à lui je ne suis pas un peintre de terrain. C'est en atelier que le travail de recomposition se fait.
Mes dessins permettent de m'imprégner d'une atmosphère. A mes croquis s'ajoutent parfois mes photos et surtout ma mémoire visuelle qui me permet d'extraire l'essence des villes que j'ai parcouru. Les petites scènes anecdotiques se télescopent et me permettre de composer des toiles très denses au fort pouvoir narratif dans lesquelles je retranscris l'ambiance des lieux".
Figuration syncrétique
Colorées et ludiques, ses toiles empruntent à l'art naïf. "Il est difficile de qualifier mon travail. Après un voyage au Mexique, fasciné par la culture métissé, j'ai mis un nom sur mes recherches plastiques : pour moi, c'est de la figuration syncrétique, c'est à dire une sorte de grand mélange organisé, de l'ordre dans l'apparent désordre. J'aime donner à ma peinture une certaine naïveté car elle exprime pour moi la fraicheur de l'enfance et la liberté".
Voir la galerie en ligne ici.
Pratique. Jusqu'au 14 janvier 2017. Galerie Rollin à Rouen. Entrée libre. Tél. 02 35 70 10 72
A LIRE AUSSI.
Normandie : rencontre avec Sébastien Duramé, candidat de L'amour est dans le pré
Musique électro à Rouen : Petit Biscuit deviendra grand
En larmes, une famille d'Alep séparée par la guerre se retrouve
Rama Burshtein, "l'ultra" du cinéma israélien
Golf: Tiger Woods, la longue et lente reconstruction du "Tigre"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.