Grâce à une accalmie météo, Josse a pu mercredi matin faire un état des lieux des dégâts sur son foil bâbord, endommagé lundi matin, et a constaté que les réparations envisageables ne lui permettraient pas de terminer son Tour du monde en sécurité, a-t-on précisé de même source.
Accidenté alors qu'il naviguait par gros temps -40 noeuds de vent et 8 mètres de creux– au sud de l'Australie, le Niçois avait mis la course entre parenthèses pour se rester à l'abri.
"Quand tu fais le Vendée Globe, tu sais que quotidiennement tu auras des interventions à faire sur le bateau. Mais il faut que cela s'arrête aux pansements… je suis infirmier, pas chirurgien", avait expliqué le skipper, avant de constater l'ampleur des dégâts.
Après de nombreux échanges et quelques tentatives, les options de réparation retenues se sont révélées trop difficiles à mettre en oeuvre en pleine mer par un homme seul et trop aléatoires pour lui permettre de parcourir, en toute sécurité, les 15.000 milles restants pour terminer la course.
Au moment de l'annonce de son abandon, Sébastien Josse se trouvait en troisième position, à 1136,61 milles d'Armel Le Cléac'h.
Il est le septième marin à abandonner le Vendée Globe, sur une flotte de 29 au départ. Dans la nuit de mardi à mercredi, Kito de Pavant, victime d'une importante voie d'eau, a été secouru par un navire ravitailleur français et a du abandonner son bateau, Bastide Otio.
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