Il demeure très peu connu des Caennais (Calvados). Pourtant, si le théâtre régional peut compter autant de scènes aujourd'hui et des prodiges comme Thomas Jolly, jeune metteur en scène que la France du théâtre s'arrache, c'est bien parce que des hommes comme lui ont existé. Dans les années 60, André Malartre, décédé en 1995, avait notamment été investi d'une mission de transmission de l'art dramatique à travers l'Académie de Caen.
"Qu'a-t-on perdu avec sa disparition ?"
La Ville de Caen lui rend hommage jusqu'au 4 janvier 2017, au travers d'une exposition qui lui est consacrée à la mairie. "L'idée c'est de redonner vie à une politique culturelle qui a marqué notre ville par le passé, tout en revenant sur son oeuvre précieuse", expose Emmanuelle Dormoy, maire-adjointe à la Culture.
En dehors de l'exposition, des manifestations en écho à l'oeuvre de cet homme de théâtre également connu pour sa poésie, sont organisées aux quatre coins de la ville. "C'est le genre d'artiste qui une fois disparu vous amène à vous poser la question : qu'a-t-on perdu en perdant une personne comme ça ?", s'interroge Yves Leroy, auteur d'un livre-coffret, "iô", dédié à l'artiste.
Agenda. Journée d'étude, jeudi 15 décembre de 9h30 à 18h au théâtre de Caen
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