Le Paris SG était qualifié dès la 4e journée de la phase de groupes de Ligue des champions, et Monaco depuis la 5e journée. Ne manque donc plus que Lyon, qui reçoit mercredi soir le club andalou de Séville, triple champion d'Europe en titre en Europa League, et entraîné par le vainqueur de la Copa America 2015 avec le Chili, Jorge Sampaoli.
C'est presque un miracle que ce match ait encore un enjeu à la 6e et dernière journée de poules. Car le parcours de l'Olympique lyonnais en Ligue des champions est pour l'instant à l'image de sa saison: chaotique. Les hommes de Bruno Genesio, qui ont déjà perdu à six reprises en 16 journées de championnat, sont 3e de leur groupe H avant le coup d'envoi du match à 20h45 (les deux premiers sont qualifiés).
Avec 7 points, ils ont trois longueurs de retard sur Séville, qui les a battus 1-0 à l'aller malgré une première période nettement à l'avantage du club français. Comme la différence particulière (entre deux équipes ayant le même nombre de points) prévaut dans les compétitions UEFA, il faut effacer cet avantage (soit par au moins deux buts d'écart) pour surclasser les Sévillans.
Si Lyon s'imposait 1-0 en effet, les deux équipes se départageraient, derrière la Juventus déjà qualifiée, à la meilleure différence de but générale (dans l'ensemble des matches de la phase de poule). Et, dans ces conditions, c'est Séville qui se qualifierait.
Lopes ou Gorgelin?
Bref, les Lyonnais vont devoir vite marquer, à au moins deux reprises, tout en évitant de prendre des buts. Or une incertitude demeure sur la participation de leur gardien champion d'Europe, l'international portugais Anthony Lopes.
Victime d'une "surdité traumatique" à la suite de l'explosion de pétards lors d'un match de championnat contre Metz samedi, il pourrait devoir laisser sa place à Mathieu Gorgelin, 26 ans et seulement six matches avec les professionnels au compteur.
"Il va s'entraîner et on fera le point au réveil mercredi pour savoir s'il peut ou pas participer", a affirmé Genesio en conférence de presse mardi soir. A contrario, l'entraîneur lyonnais peut se féliciter de compter sur des joueurs frais, puisqu'ils n'ont joué que 30 minutes samedi (avant l'arrêt du match à cause des pétards), notamment le capitaine Maxime Gonalons, l'ailier Rachid Ghezzal ou encore le très attendu buteur lyonnais Alexandre Lacazette.
Séville aime le 'Made in France'
S'il a tout pour devenir un grand joueur, ce dernier n'a encore jamais réussi à livrer une prestation majeure lors d'un match à enjeu. Boudé par le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, il a une occasion rêvée de se montrer.
L'adversaire, Séville, n'est pas un cadeau. L'équipe andalouse repose sur une colonne vertébrale "made in France": Adil Rami en charnière centrale, le très bon Charles N'Zonzi au poste de milieu défensif, et un Samir Nasri assagi comme meneur de jeu.
Sur la base des précédents historiques, c'est possible pour Lyon, qui a réussi quelques remontées flamboyantes en compétition continentale.
A l'automne 2007, le Lyon d'Alain Perrin avait gagné 3-0 à Ibrox Park face aux Glasgow Rangers pour ravir la 2e place au club écossais, vainqueur 3-0 à Gerland et franchir la première phase. Et en décembre 2011, l'OL avait gagné 7-1 à Zagreb contre le Dinamo pour se qualifier en 8e de finale à la différence de buts. La France compte sur Lyon.
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