Au revoir la première place ! Le PSG, incapable de faire aussi bien qu'Arsenal, facile vainqueur de Bâle (4-1), manque l'opportunité de remporter une phase de groupe, qui lui tendait les bras après le nul précieux acquis à l'Emirates Stadium lors de la journée précédente (2-2).
Avec cette contre-performance, le club parisien rate non seulement l'occasion de frapper l'esprit de ses prochains adversaires en C1, mais il s'expose surtout à tirer au sort des gros poissons en huitièmes de finale, comme Manchester City ou le Bayern Munich.
Pour Unai Emery et son projet de jeu, cela commence à devenir inquiétant. Mais le technicien basque peut remercier Angel Di Maria, qui a égalisé dans les toutes dernières secondes de la rencontre et qui a surtout évité que son équipe ne subisse un 2e revers lors de ses 42 derniers matches européens à domicile (26 succès, 14 nuls), après celui contre Barcelone en avril 2015.
Voir cette série brisée par une équipe d'un calibre très inférieur à celui du club catalan, sacré en 2015, n'aurait rien inauguré de bon pour l'avenir du PSG. Européen et national compris.
Car dimanche soir (20h45), un autre match-clé se profile face à Nice, leader surprise du championnat. Un nouveau revers est à éviter pour le PSG, quadruple champion en titre relégué à quatre points des Aiglons, pour ne pas être distancé en haut du classement.
Erreurs inhabituelles en défense
Le PSG a certes largement dominé une formation bulgare solidaire en défense et hyper-réaliste en attaque, à l'image de l'ouverture du score de Misidjan (15e) sur leur première occasion, puis du coup de massue de Wanderson (68e), juste après l'égalisation de Cavani (61e).
A croire que Ludogorets avait planifié le même plan que Montpellier. Cela a failli marcher.
Pourtant, Unai Emery avait décidé de délaisser le 4-3-3 défaillant au profit d'un 4-2-3-1 avec Hatem Ben Arfa, sur le banc au stade de la Mosson, titularisé juste derrière Edinson Cavani.
Hormis son entente avec Lucas, qui a été à l'origine de tous les bons coups sur le côté gauche en début de première période (19e, 29e), l'ancien Niçois n'a pas assez pesé offensivement.
Pis, il est à l'origine de l'ouverture du score de Misidjan en perdant bêtement le ballon au milieu de terrain. Mais s'il faut blâmer quelqu'un sur ce but, c'est la défense parisienne qui a laissé l'attaquant complètement seul dans la surface pour battre Aréola de la tête (15e).
Le capitaine Thiago Silva a essayé plusieurs fois de se rattraper sur corner, mais ses têtes finissaient à chaque fois au ras des montants (9e, 31e, 78e), ou sur le poteau (35e).
Après une heure de jeu poussive, Edinson Cavani donnait un peu d'espoir à un Parc de plus en tendu en égalisant d'un retourné acrobatique (61e).
Dans la foulée, la défense parisienne se montrait une nouvelle fois coupable, à l'image de Marquinhos, auteur d'une perte de balle directement sanctionnée par Wanderson (69e).
Heureusement que Di Maria y a cru jusqu'au bout pour éviter au PSG sa deuxième défaite d'affilée (90+2).
Pour les huitièmes, il faudra élever son niveau de jeu pour espérer faire aussi bien que les années précédentes, à savoir un parcours jusqu'en quart de finale. Le match aller se jouera déjà sans Thiago Motta, suspendu. Encore un des cadres en deçà de son niveau habituel.
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