Ce "Grand Paris des bus" a fait l'objet d'une consultation régionale lancée à la mi-septembre, à laquelle ont participé "5.000 personnes", précise le Stif dans un communiqué.
Améliorer les correspondances, les horaires, les fréquences et les temps de parcours, moderniser le matériel roulant : le Grand Paris des bus, "doté d'un premier budget de 60 millions d'euros (année pleine)", vise notamment à réorganiser l'offre de bus à Paris et dans la région, et à mieux desservir les arrondissements périphériques et les communes voisines, pour tenir compte de la démographie et de l'emploi.
"Un premier volet permettant d'améliorer 23 lignes et réseaux a été décidé par le Stif pour une mise en oeuvre dans les prochaines semaines", explique le syndicat des transports.
Comme "la réorganisation de grande ampleur du réseau de bus à Paris qui sera faite en 2018", seront aussi concernées "les lignes du bus de tous les pôles urbains de moyenne et grande couronne qui le nécessitent", précise le Stif, citant par exemple Versailles, Poissy, Etampes, Epinay….
De nouvelles lignes de bus seront créées "pour améliorer l'accès aux gares en zone rurale", "faire gagner du temps aux voyageurs avec de nouvelles lignes express", et "garantir les temps de parcours sur des lignes particulièrement chargées du réseau en les transformant progressivement en lignes à haut niveau de service disposant de voies réservées".
En heure de pointe, la fréquence des bus sur les lignes les plus chargées sera augmentée, et "des véhicules plus +capacitaires+" seront mis en place, lorsque ce sera possible.
Le Stif prévoit également d'améliorer les correspondances par "une plus grande harmonisation des grilles horaires des réseaux entre eux et des correspondances bus-trains", et "développer les lignes de bus Express pour répondre aux besoins de nouvelles dessertes régionales" et des "services de Transports à la demande".
Enfin, il prévoit de "développer un réseau de bus propres", avec pour objectif d'avoir "30% de véhicules propres en 2020" au sein des 9.500 bus et cars de la flotte francilienne, avant "l'intégralité du parc en 2029 (hybrides, tout électrique ou au bio-GNV)".
Cet objectif a été contesté par Christophe Najdovski, élu EELV chargé des Transports de la maire de Paris Anne Hidalgo.
Les objectifs de la précédente mandature régionale socialiste étaient de 50% de "vrais bus propres" (électriques et gaz) d'ici 2020 et 100% d'ici 2025, a-t-il indiqué à l'AFP. Or, les nouveaux objectifs de Valérie Pécresse sont de 30% de bus "pas très propres" d'ici 2020, avec des hybrides fonctionnant notamment au diesel, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, la RATP, sur la base du contrat signé avec l'ancien président de Région Jean-Paul Huchon l'an dernier, a déjà commencé à préparer un plan de sortie complet du diesel, avec 50% de son parc électrique ou GNV en 2020, et 100% en 2025.
"Sous couvert d'un effet d'annonce, Mme Pécresse veut tout bonnement mettre un coup d'arrêt au plan de transition énergétique de la RATP, qu'avait lancé la majorité régionale précédente sous l'impulsion des élus parisiens", assure-t-il.
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