Il sera le premier chef de gouvernement japonais à se présenter sur les lieux où le Japon avait attaqué par surprise les Etats-Unis le 7 décembre 1941, précipitant l'entrée des Américains dans la Seconde guerre mondiale.
"Je vais me rendre à Pearl Harbor", a déclaré à la presse devant les caméras de télévision M. Abe, qui séjournera les 26 et 27 décembre à Hawaï.
Il y a 75 ans, des appareils japonais avaient survolé à basse altitude cette base navale américaine, tuant plus de 2.400 soldats et civils américains.
En deux heures, ils avaient coulé ou endommagé une vingtaine de navires de la Flotte du Pacifique et détruit 164 avions.
Le Japon n'accorde pas une grande attention à la commémoration de cet événement, contrairement à l'importance dévolue aux bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, survenus en août 1945, juste avant la capitulation de l'archipel.
A l'inverse, aux Etats-Unis, où le 7 décembre a été érigé en journée du souvenir, Pearl Harbor a une haute valeur symbolique, tandis que Hiroshima et Nagasaki ne sont pas officiellement commémorés. Fin mai cependant, Barack Obama a effectué à Hiroshima une visite historique, premier président américain en exercice à se rendre dans la ville martyre.
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