Entre le 2 juin et le 30 mai 2014, un infirmier de 30 ans a en charge la formation d'une élève infirmière. Ensemble, il voit notamment le maniement d'un appareil médical censé échographier les parties basses du corps humain.
Voulant tester l'appareil, il propose à l'élève de se dévêtir, lui enlève ses sous-vêtements et se positionne à genoux, manipulant la stagiaire sur ses parties intimes. Acceptant de mauvaise grâce mais choquée, elle envoie un courrier quelque temps après au Procureur de la République, qui décide d'une suspension immédiate de l'infirmier.
La police entend la victime lors de son enquête et confirme un comportement inadapté pour expliquer le geste médical. Inquiet, l'infirmier adresse plusieurs SMS à l'élève pour s'excuser, se dédouanant de tout geste abusif. Celle-ci est en outre hospitalisée, alternant phénomènes d'anorexie et de boulimie. " Le geste médical était peut-être inadapté, mais sans connotation sexuelle," affirme le prévenu.
Récidive ?
En dépit des témoignages favorables des cadres de santé du CHU concernant l'élève infirmière, c'est une jeune patiente qui, à son tour, semble être la proie du prévenu. Elle est hospitalisée pour épilepsie et se voit confiée aux soins de l'infirmier, qui réitère des gestes "poussés" sur les parties génitales de la patiente. Rentrée chez elle, il la contacte via Facebook et cherche " à discuter ". Dans l'enquête administrative qui s'ensuit, il ne reconnaît pas les faits d'attouchements sexuels. Pour les parties civiles, " il y a bien eu tentative d'agression sexuelle ".
Il est condamné à cinq mois de prison avec sursis.
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