"Tuons le silence pour que plus jamais un enfant ne meure sous les coups", pouvait-on lire sur la banderole en tête de cortège.
Selon la police, environ 600 personnes ont pris part à cette marche blanche qui est partie du CHU de Reims, où l'enfant est décédé samedi des suites de ses blessures.
Le petit garçon a succombé à "une rupture de la rate et du pancréas" liée à des coups à l'abdomen mais de "très nombreux hématomes" ont aussi été relevés sur l'ensemble du corps de la victime, accréditant la thèse de violences "habituelles" pendant un mois à un mois et demi, avait précisé lundi le procureur de Reims.
"Je suis ici parce j'ai été bouleversée par ce drame", confie une Rémoise, yeux humides et rose blanche à la main.
De nombreuses familles ont pris part à cette marche blanche qui a fendu la nuit glaciale en silence.
Le père de Tony, vêtu d'un T-shirt à l'effigie de son fils, n'a pas souhaité s'exprimer.
Après une déambulation de 45 minutes, la foule s'est arrêtée dans le quartier Châtillons, au pied de l'immeuble où résidait la victime, pour y déposer fleurs, bougies et peluches.
"Si les services de police avaient été alertés par le voisinage, cet enfant aurait pu passer la Noël 2016", avait déploré le procureur.
Le conjoint violent, 24 ans, déjà condamné à sept reprises, et la mère, 19 ans, ont été mis en examen lundi et placés en détention provisoire. Ils encourent respectivement la réclusion à perpétuité et cinq ans de prison.
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