Le dégel avec le régime communiste, initié par Barack Obama fin 2014, "a été bénéfique pour le peuple cubain et a aussi été bénéfique pour le peuple américain", a affirmé Josh Earnest, porte-parole de Barack Obama.
"Etant donné le soutien qui existe à Cuba pour cette politique, il est difficile d'expliquer pourquoi il faudrait faire machine arrière pour le bénéfice du peuple cubain", a-t-il poursuivi, soulignant par ailleurs qu'une telle décision serait complexe à mettre en oeuvre.
"Ce n'est pas aussi simple qu'un tweet peut le laisser penser", a-t-il ajouté dans une pique à celui qui succédera à Barack Obama dans le Bureau ovale le 20 janvier.
M. Trump a pour la première fois lundi, d'un message laconique sur Twitter, menacé de mettre fin au dégel avec Cuba si l'île communiste n'offrait pas plus de contreparties sur les droits de l'homme ou l'économie de marché.
Insistant sur le développement rapide des échanges entre les deux pays, M. Earnest a pris l'exemple du tourisme, soulignant que le premier vol commercial régulier entre les Etats-Unis et La Havane en plus de 50 ans avait décollé lundi de Miami.
Depuis l'été, plusieurs compagnies avaient commencé à relier de manière régulière les Etats-Unis et différentes villes cubaines, mais La Havane n'était pas encore desservie.
"Faire machine arrière sur tout cela est beaucoup plus compliqué qu'une simple signature", a insisté le porte-parole de Barack Obama.
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