À 6h du matin, le mardi 20 septembre 2016, un homme, sans domicile fixe, s'adresse à une guichetière de la gare de Bayeux (Calvados). Il a en sa possession cinq pièces de cinq centimes et lui demande une pièce de dix centimes en échange pour la machine à café. Mais, celle-ci refuse, ce qui met l'individu dans une grande colère. Proférant à son endroit des insultes bien senties, il finit par la menacer: "Je t'attends, je te viole, je te tue!"
La femme, apeurée, porte plainte.
"Je l'ai cru"
"Lorsqu'il m'a menacé de viol et de mort, je l'ai cru, car il disait n'avoir rien à perdre." L'homme qui totalise huit mentions dans son casier judiciaire, la plupart pour consommation de stupéfiants, a vécu durant huit ans dans la rue. Il a aujourd'hui un logement et un emploi en CDD.
"Elle n'est pas humaine!"
À la barre, le prévenu explique: " C'est vrai que je l'ai insulté, mais pour les menaces je ne me rappelle plus. Je ne regrette pas, c'est elle qui devrait regretter de ne pas être humaine!"
L'individu a été condamné à 150 euros d'amende. "Je vais aller faire la manche pour les récupérer, pas le choix…" a-t-il conclu.
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Pauvre gars il ne lui demandait pas grand chose quand même . Moi limite je lui aurai payé son café.