Les premiers « conseillers de département » ont été élus en 1789, et une page de l'histoire politique française, vieille de 222 ans va se tourner dimanche : les français éliront vraisemblablement leurs conseillers généraux pour la dernière fois ? puisque la réforme des collectivités territoriales, lancée en 2008 par Nicolas Sarkozy ?a été votée l?hiver dernier : elle prévoit la suppression des conseillers généraux et régionaux en 2014, remplacés par des conseillers territoriaux.
La Basse-Normandie est l'une des 3 régions où tous les départements sont à droite ?
Dans le Calvados : la majorité départementale dispose de 28 sièges, contre 21 pour l'opposition. la gauche peut espérer accentuer sa pression: elle grignote des sièges urbains à chaque scrutin, et pourra peut-être profiter du retrait de l'historique présidente Anne d'Ornano, qui garde son siège de conseiller général mais ne se représente pas à la présidence?
Dans la Manche, Jean-François Le Grand, président UMP du département, est d'ores et déjà candidat à sa succession : l'opposition de gauche qui n'a que 15 sièges sur 52, n'a aucune chance d?y être majoritaire !
Dans l'Orne, 108.000 électeurs sont appelés à voter pour l?un des 82 candidats.
La majorité de droite détient 30 sièges (dont 15 renouvelables) ? sur 40.
La gauche (qui a 9 sièges, dont 5 renouvelables) espère emporter quelques cantons ? mais ne peut espérer mieux !!
?et logiquement, le président de l'actuelle assemblée, Alain Lambert, ex-UDF qui a rejoint l'UMP ? avant de la quitter en janvier dernier ? et qui est aujourd'hui « divers droite »? ?devrait assurer son maintien à son poste.
Dans la Sarthe, 19 cantons sont à renouveler, dont 11 de droite ? droite qui ne dispose aujourd?hui que de 3 sièges d'avance sur la gauche ? alors que l'actuel président, le sénateur UMP Roland du Luart, passe la main.
?évidemment, la gauche ambitionne de faire basculer ce département emblématique ? puisqu?il s?agit de celui du 1er Ministre François Fillon.
En Mayenne: Le centriste Jean Arthuis, à la tête du département depuis 1992, n'a pas à craindre de changement de majorité : sur les 32 conseillers actuels, 24 sont du centre ou de droite.
Enfin, en Haute Normandie, dans l'Eure?
Ce département est présidé depuis 2001 par le socialiste Jean-Louis Destans ? la gauche y dispose d'une avance de 7 sièges ? mais la principale inconnue réside à l'extrême droite, traditionnellement forte dans le sud-est de l?Eure.
Le FN pourrait ainsi imposer des triangulaires qui donneraient une chance à la gauche, sur les cantons d'Ecos, Etrépagny et de Breteuil-sur-Iton.
L?élection de dimanche devrait aussi marquer le retour dans l'hémicycle départemental du président du Nouveau Centre : Hervé Morin, ex-ministre ? pratiquement assuré d'être élu dans le canton de Cormeilles.
?et comme à chaque élection cantonale ? dimanche, quelque soit le département, on ne votera que dans 1 canton sur 2 !...
La Basse-Normandie est l'une des 3 régions où tous les départements sont à droite ?
Dans le Calvados : la majorité départementale dispose de 28 sièges, contre 21 pour l'opposition. la gauche peut espérer accentuer sa pression: elle grignote des sièges urbains à chaque scrutin, et pourra peut-être profiter du retrait de l'historique présidente Anne d'Ornano, qui garde son siège de conseiller général mais ne se représente pas à la présidence?
Dans la Manche, Jean-François Le Grand, président UMP du département, est d'ores et déjà candidat à sa succession : l'opposition de gauche qui n'a que 15 sièges sur 52, n'a aucune chance d?y être majoritaire !
Dans l'Orne, 108.000 électeurs sont appelés à voter pour l?un des 82 candidats.
La majorité de droite détient 30 sièges (dont 15 renouvelables) ? sur 40.
La gauche (qui a 9 sièges, dont 5 renouvelables) espère emporter quelques cantons ? mais ne peut espérer mieux !!
?et logiquement, le président de l'actuelle assemblée, Alain Lambert, ex-UDF qui a rejoint l'UMP ? avant de la quitter en janvier dernier ? et qui est aujourd'hui « divers droite »? ?devrait assurer son maintien à son poste.
Dans la Sarthe, 19 cantons sont à renouveler, dont 11 de droite ? droite qui ne dispose aujourd?hui que de 3 sièges d'avance sur la gauche ? alors que l'actuel président, le sénateur UMP Roland du Luart, passe la main.
?évidemment, la gauche ambitionne de faire basculer ce département emblématique ? puisqu?il s?agit de celui du 1er Ministre François Fillon.
En Mayenne: Le centriste Jean Arthuis, à la tête du département depuis 1992, n'a pas à craindre de changement de majorité : sur les 32 conseillers actuels, 24 sont du centre ou de droite.
Enfin, en Haute Normandie, dans l'Eure?
Ce département est présidé depuis 2001 par le socialiste Jean-Louis Destans ? la gauche y dispose d'une avance de 7 sièges ? mais la principale inconnue réside à l'extrême droite, traditionnellement forte dans le sud-est de l?Eure.
Le FN pourrait ainsi imposer des triangulaires qui donneraient une chance à la gauche, sur les cantons d'Ecos, Etrépagny et de Breteuil-sur-Iton.
L?élection de dimanche devrait aussi marquer le retour dans l'hémicycle départemental du président du Nouveau Centre : Hervé Morin, ex-ministre ? pratiquement assuré d'être élu dans le canton de Cormeilles.
?et comme à chaque élection cantonale ? dimanche, quelque soit le département, on ne votera que dans 1 canton sur 2 !...
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.