Jeudi 22 septembre 2016 à Elbeuf (Seine-Maritime), un homme en état d'ébriété avancé déambule dans les rues de la ville jusqu'à rencontrer un lot d'encombrants déposés là par les occupants d'un immeuble voisin.
Il met le feu au canapé
Désoeuvré et saoul, il sort un briquet de sa poche et met le feu à un canapé. Le feu s'étend bientôt à la façade d'un immeuble, noircissant les murs. C'était sans compter sur une patrouille de police qui passe à proximité et interpelle l'individu, encore affairé sur les objets laissés sur le trottoir.
"Les conséquences auraient pu être plus graves"
Il est placé en garde à vue, nie d'abord les faits puis se ravise et reconnaît son geste. "Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, peut-être l'alcool", bredouille-t-il. Cherchant semble-t-il à minimiser son acte, il assure avoir envisagé d'appeler les pompiers. Pour le tribunal, "ce n'est pas un geste anodin, les conséquences auraient pu être plus graves". Deux condamnations portées à son casier judiciaire pour délits sous l'empire de l'alcool l'ont déjà obligé à se soigner, ce qui incite sa défense à affirmer : "Il combat son addiction à l'alcool et n'a pas d'esprit malveillant."
Reconnu coupable, il est condamné lundi 21 novembre 2016 par le tribunal correctionnel de Rouen à six mois de prison avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans.
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