L'ancien conseiller diplomatique de l'ex-président Nicolas Sarkozy, alors reconverti dans le privé, avait été intercepté par la douane le 31 juillet 2013 tandis qu'il s'apprêtait à monter dans un train à destination de Bruxelles.
A l'issue de son enquête préliminaire, le parquet de Paris a décidé de faire citer à comparaître le diplomate de 46 ans devant le tribunal correctionnel de Paris. Il devra répondre de "blanchiment de fraude fiscale", "faux et usage de faux", "manquement à l'obligation déclarative de transfert de capitaux" et "abus de biens sociaux", a détaillé la source judiciaire.
Selon une source proche de l'enquête, Boris Boillon avait expliqué aux enquêteurs que ces sommes provenaient de ses activités professionnelles privées en Irak. D'après lui, ces prestations étaient rémunérées en liquide, du fait des carences du système bancaire irakien.
Arabophone, M. Boillon, connu comme étant l'un des "Sarko boys", avait été nommé par l'ancien président de la République ambassadeur de France en Irak en juillet 2009. Il était ensuite devenu en janvier 2011 ambassadeur en Tunisie, pour redresser, en pleine révolte du Printemps arabe, une image calamiteuse de la France très liée à l'ex-président Ben Ali. Mais son mandat avait débuté avec fracas: il avait dû, peu après son arrivée, présenter ses excuses aux Tunisiens, après avoir répondu à la presse nationale d'une manière jugée "agressive". Il avait quitté son poste en août 2012.
Après son passage dans le privé, il a depuis réintégré le ministère des Affaires étrangères. Le diplomate est actuellement affecté en renfort à New York, aux Nations unies.
A LIRE AUSSI.
Bruxelles: l'UE débat de ses priorités avec l'Amérique de Trump
Maison Blanche: l'ex-maire de New York pressenti pour la diplomatie
La France troublée par "l'incertitude" Trump
Maison Blanche: des rebondissements en série dans la campagne
Etats-Unis: rebondissements en série dans la campagne présidentielle
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.