Les établissements hospitaliers ont été la cible répétée des bombardements du régime de Damas, notamment depuis l'assaut massif lancé la semaine dernière pour reprendre le contrôle de ces quartiers.
"Il n'y a actuellement aucun hôpital en service dans la partie assiégée de la ville", a affirmé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué, en citant des rapports de ses partenaires dans la zone.
"Plus de 250.000 hommes, femmes et enfants vivant dans Alep-est sont désormais privés d'accès à des soins hospitaliers", a ajouté l'OMS.
L'organisation a souligné que des services de santé "sont encore disponibles dans de petites cliniques", mais que le traitement des traumatismes, les interventions chirurgicales majeures et d'autres soins d'urgence ne sont plus assurés.
Les agences de l'ONU, dont l'OMS, n'ont plus eu accès à Alep-est depuis juillet, quand l'armée régulière syrienne a pris le contrôle de la dernière voie d'approvisionnement des quartiers rebelles, les privant ainsi de nourriture et de médicaments depuis plus de quatre mois.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, dont les efforts pour négocier un accès à Alep-est ont jusqu'ici échoué, a averti dimanche que "le temps était compté" pour éviter une catastrophe humanitaire.
Des civils vivant dans la partie ouest d'Alep, sous contrôle du régime, sont également la cible d'attaques meurtrières des rebelles, mais l'aide humanitaire continue d'arriver dans ces quartiers.
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