Une association caennaise pense bien faire en mettant une maison abandonnée, au nord de Caen (Calvados), à la disposition de deux familles nigériennes. Loin de s'entendre, elles sont en perpétuels litiges.
Dans la matinée du lundi 12 septembre 2016, la police municipale est appelée par deux fois car deux couples se battent dans la rue. La première intervention semble calmer le jeu. Mais vers 10h, une deuxième intervention est nécessaire car la rixe a repris, s'envenimant plus encore.
Un policier frappé avec son propre bâton de défense
Hurlant dans un dialecte incompréhensible, deux femmes se portent des coups, tout en tenant chacune un jeune enfant contre leurs corps. Un homme d'une quarantaine d'années, quant à lui armé d'une barre de fer, se bat avec un autre. Tentant de séparer tout le monde, un agent laisse tomber son bâton de défense. L'individu s'en empare alors et le frappe sur le crâne. Finalement, un taser sera nécessaire pour venir à bout du groupe.
Trois jours d'incapacité de travail
Le policier s'en sort très choqué avec trois jours d'incapacité de travail. Jeffery Omorodion, âgé de 37 ans, ne s'est pas présenté à l'audience du mercredi 16 novembre 2016 du tribunal de grande instance de Caen où il était jugé pour port d'arme et violence avec arme envers une personne dépositaire de l'autorité publique. Lors de l'enquête le prévenu reconnaît avoir eu en sa possession une barre de fer et un couteau (dont il ne se sépare jamais) mais il nie avoir frappé l'agent.
C'est une voisine magistrate qui a prévenu la police ce jour-là, car de très jeunes enfants présents dans la bagarre étaient en danger. Suite à cet événement, l'association a réagi et évacué les deux familles qui se sont retrouvées le soir même à la rue.
Scène de violence impressionnante
La procureure insiste sur la gravité de la scène, impressionnante de violence. Le prévenu continuait à se battre férocement même en présence de la police et se disant tout de même victime. Deux mois de prison ferme sont requis. Au final, Jeffery Omorodion écope d'un mois de prison ferme, de 1 000 euros de dommages et intérêts et de 500 euros de frais de justice.
A LIRE AUSSI.
Calvados : en pleine rue à Caen, il frappe une femme avec sa bouteille de vodka
Calvados : il frappe son ex, la harcèle par téléphone et coupe les fils électriques de son domicile
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Violences, dialectes incompréhensibles, policiers frappés : la tiermondisation de la France dans toute sa splendeur.
Bravo à l'association qui pensait "bien faire".
Et les expulsions c'est pour quand ?
Il ne pourra pas payer, sera dispensé de peine et grossira la cohorte des malheureux qui errent dans un pays qui n'est pas le leur : importer la misère ne fait qu'aggraver le problème !