Tous l'assurent: leur carrière personnelle n'est pas en jeu. À quelques jours du dénouement de la primaire de la droite et du centre - le premier tour a lieu dimanche 20 novembre - tous les élus normands ou presque ont pris parti pour l'un des sept candidats. Certains ont plus de chances que d'autres de devenir ministre.
Chez Alain Juppé
Le député-maire du Havre Édouard Philippe est l'un des porte-paroles d'Alain Juppé, qu'il suit depuis plusieurs années. À 46 ans, il fait office de ministrable en puissance. Un portefeuille régalien pourrait lui être attribué en cas de victoire de son champion. Lui se limite pour le moment à dire qu'Alain Juppé "n'a pas fait de promesses, ni à moi, ni à d'autres" et que la question de son avenir "ne se pose pas". Dans une moindre mesure, Philippe Gosselin, député de la Manche qui soutenait au départ Hervé Mariton, pourrait avoir un rôle à jouer dans un gouvernement élargi.
Chez Nicolas Sarkozy
L'ancien président de la République peut compter sur quelques soutiens, notamment à la Région Normandie. Françoise Guégot, députée de Seine-Maritime, vice-présidente de la Région et conseillère politique des Républicains, pourrait récupérer un ministère si son favori parvenait à l'Élysée. Elle préfère rester prudente: "Je suis complètement engagée derrière Nicolas Sarkozy mais chaque chose en son temps! Mon sort n'a pas beaucoup d'importance." Une autre vice-présidente de la Région, Sophie Gaugain (Calvados), pourrait elle aussi se distinguer.
Chez François Fillon
L'ancien Premier Ministre de Nicolas Sarkozy, qui effectue une remontée spectaculaire dans les sondages, peut compter sur le soutien du sénateur de l'Eure Axel Poniatowski. Mais son véritable lieutenant en Normandie, c'est bien Philippe Bas, sénateur et président du Conseil Départemental de la Manche. Ancien ministre, il a déjà indiqué "ne pas être candidat" à un poste ministériel. Mais François Fillon pensera certainement à lui pour intégrer son "gouvernement commando".
Chez Bruno Le Maire
Le chantre du renouveau a fait de son département d'élection, l'Eure, sa valeur refuge. Là sont ses plus grands soutiens… et également son vivier possible de futurs ministres. Deux sortent du lot. Le premier n'est autre que le président de la Région Normandie, Hervé Morin, ancien ministre de la Défense. Mais il a déjà assuré vouloir être "président de la Normandie à 100 %".
Autre élu de poids à s'être rangé derrière le quadragénaire: Sébastien Lecornu, le président du Département de l'Eure, 30 ans seulement. Lui pourrait très vite intégrer un gouvernement si d'aventure son champion obtenait la majorité des suffrages. Pour l'instant, il reste prudent, assurant: "Mon avenir personnel est sans intérêt dans cette primaire". Une chose est sûre: les discours pourraient changer à l'approche de l'échéance présidentielle.
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