Ils n'ont que 26 et 27 ans mais vont bientôt pouvoir parler du monde comme le font les grands-parents à leurs petits-enfants. "Tu sais, quand je suis allé au Portugal"; "Tu vois, quand j'étais en Argentine…"; "Fiston, tu sais qu'au Japon…" Car Brice Peverelly et Pierre-Luc Bourez, deux Normands originaires de Lillebonne (Seine-Maritime) pour l'un et de l'Eure pour l'autre, ont enfourché leurs vélos samedi 22 octobre 2016 pour un tour du monde à bicyclette, baptisé Allée Simple… Rien que ça!
Un projet mûri depuis des années
Les deux complices n'ont pas mûri le projet de la même façon: "L'idée du voyage est née il y a des années, quand j'ai commencé à faire du stop, raconte Pierre-Luc. Le vélo s'est imposé plus tard car c'est un moyen de transport efficace en ville, écologique, économique et qui permet la rencontre." Brice, lui, s'est greffé au projet il y a 10 mois, après avoir mis fin à une situation professionnelle qui ne le satisfaisait plus.
Du Brésil à l'Alaska en passant par le Japon
Les deux jeunes hommes ne veulent rien prouver en faisant ce voyage. Le périple n'est ni politique, ni écologique: "L'objectif, c'est le voyage en lui-même, ce qu'il apporte, la façon dont il modifie notre regard, nos perceptions. Nous voulions essayer, ne serait-ce qu'un temps, de vivre autrement."
Vivre autrement, Pierre-Luc et Brice le devront forcément puisqu'ils vont être confrontés à des cultures très différentes les unes des autres. Après les 15 premiers jours de voyage, ils ont déjà quitté la France pour poser leurs valises au Portugal, avant des destinations bien plus dépaysantes: "Le circuit n'est pas fixé, il peut être modifié selon les rencontres et les opportunités. Nous nous dirigeons vers le Brésil, pour rejoindre ensuite Buenos Aires et, peut-être Ushaïa. Nous souhaitons traverser le détroit du Beiring et revenir enfin en passant par le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Inde…"
Un voyage de plusieurs années
Les deux amis raconteront sur leur page Facebook et sur leur blog leur voyage au fil des coups de pédale. Qui devront se compter en milliards. Et pour cause: les baroudeurs se sont donnés "entre trois et cinq ans" pour achever leur tour du globe.
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