Dans la nuit du mercredi 12 octobre 2016, Benjamin Niel, 21 ans, et Virgile Delforge, 30 ans, passablement éméchés lors de la soirée, pénètrent au sous-sol d'un parking d'un immeuble du centre de Rouen (Seine-Maritime).
Déchaînement de violences au sous-sol
Après avoir fracturé les boîtes aux lettres du rez-de-chaussée et volé un chèque, ils décident de poursuivre leur folle équipée en s'attaquant à plus d'une vingtaine de véhicules stationnés, espérant améliorer leur butin. A l'aide d'un d'extincteur, ils cassent, saccagent et dégradent les voitures dont beaucoup seront reconnues en épave par les experts des assurances. L'alarme d'une d'entre elles avertit son propriétaire qui appelle la police. Naïfs ou inconscients, ils continuent leurs méfaits lorsque la police les interpelle, en flagrant délit.
Un lourd passé
Placés en garde à vue, on constate que l'aîné a déjà passé dix ans en prison pour de multiples délits. Le plus jeune n'a qu'une mention portée à son casier judiciaire. C'est pourtant lui que son aîné accuse de la casse. " Je n'ai commis aucune dégradation", assure t-il. Le procureur a du mal à croire à cette version des faits : "L'aîné des accusés n'est certainement pas resté spectateur."
30 mois de prison ferme
À la barre, le jeune casseur reconnaît les faits : "J'ai conscience du préjudice subi par les victimes." Pour sa défense, son avocat affirme qu'il "n'y a pas eu de préméditation". L'avocat du plus âgé note "qu'on amplifie sa part de responsabilité au vu de son passé". Après délibération, le tribunal condamne Benjamin Niel à 12 mois de prison dont huit avec sursis et une mise à l'épreuve de deux ans. Virgile Delforge est, lui, condamné à 30 mois de prison ferme. Une obligation d'indemnisation est requise pour les deux accusés.
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