Dans la soirée du lundi 20 juin 2016, à Caen (Calvados), deux hommes s'en prennent à trois policiers. Ils ont été jugés le mercredi 9 novembre 2016 par le tribunal de grande instance de Caen pour rébellion et violence envers des personnes dépositaires de l'autorité publique.
Appelés pour du tapage nocturne
La police est appelée pour tapage nocturne dans un quartier de Caen, vers 23 h, le lundi 20 juin 2016. Il s'agit en fait d'un différend sur la voie publique, deux frères prétendant que deux personnes les menacent.
Les deux hommes sont assis à l'intérieur d'une voiture. Les policiers entreprennent alors de contrôler leur identité. Celui qui se tient côté conducteur se montre arrogant et agressif : " Je n'ai pas de papiers, de toute façon ce n'est pas mon véhicule." Quant à l'autre, il s'en prend verbalement aux policiers.
Coups de pied au visage
La scène dégénère très vite. Refusant d'être contrôlés, les deux hommes se rebellent. Un policier est frappé au visage et se retrouve à terre où il est roué de coups de pied. Ses deux collèges utilisent alors leurs bombes lacrymogènes.
"On a été frappés mais on n'a pas frappé !"
"J'ai pris un coup de matraque sur la tête" plaide l'un d'eux, "on a été frappés mais on n'a pas frappé ! je me suis débattu, normal, j'étais agressé !" Son comparse corrobore ses dires, niant avoir porté des coups.
Vidéo produite à l'audience
La femme de l'un des prévenus a filmé la scène de sa fenêtre avec son téléphone portable. Il y a une incartade, certes, mais on n'y reconnait personne. Les casiers judiciaires de l'un comme de l'autre comportent plusieurs mentions : vols, violence avec arme, usage de stupéfiants...
"Pathétique !"
"Tout cela est pathétique, tant cette vidéo qui n'apporte strictement rien que leurs tentatives de retourner la situation à leur avantage !" s'exclame l'avocat de la défense qui requiert 1000 euros par agent et 500 euros de plus pour celui qui a été frappé. Le réquisitoire du procureur est de 6 mois ferme pour l'un et de 4 mois ferme pour l'autre.
Mis en délibéré
Pour la défense, les deux hommes n'avaient aucun intérêt, étant donné leur passé, à être mal avec la police et se sont tout simplement défendus. L'affaire bien confuse est mise en délibéré au mercredi 16 novembre 2016.
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