"Propager le bien dans le monde." C'est l'objectif ambitieux de Sébastien Poncelet et de ses associés, cofondateurs de la start-up Godblessyoo, installée à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), et de l'application mobile éponyme, lancée officiellement le lundi 5 décembre 2016. L'idée est simple : "C'est une application qui porte les valeurs chrétiennes. Moi-même je suis chrétien, commence Sébastien Poncelet, 39 ans. L'idée, c'est que chaque utilisateur, le GodblessR, puisse prendre en photo quelqu'un, un objet, immortaliser un moment important comme un mariage ou un baptême avant de faire le signe de croix sur l'écran tactile du smartphone ou de la tablette pour bénir ce cliché et son contenu." Car contrairement à ce que l'on pourrait croire, la bénédiction n'est pas réservée aux seuls hommes d'Église mais à tout croyant : "Un père peut par exemple bénir son fils en le couchant".
Si l'application mobile était dans un premier temps destinée à la communauté chrétienne, Sébastien Poncelet a voulu l'élargir aux agnostiques : "Il est possible, au lieu de bénir par une croix ou un ictus, de faire un coeur."
Propager le bien, à contre-courant des haters
Mais au-delà de l'aspect spirituel de Godblessyoo, Sébastien Poncelet et ses associés ont voulu en faire une sorte d'antidote à l'époque, de pansement dans un contexte anxiogène : "Chrétiens ou non, ce qui nous rapproche, c'est l'envie de propager le bien. Les gens ont besoin de positif. Sur le web, aujourd'hui, on voit beaucoup de haters, de haine propagée par des anonymes derrière un écran. Nous voulons aller à contre-courant de cette tendance avec ces photos bénies sur les réseaux sociaux de manière nominative et géolocalisée."
Bientôt une entrevue avec le pape ?
Le concept a commencé à séduire dans les hautes sphères chrétiennes : le site du Vatican et celui d'Aleteia, magazine chrétien, ont consacré des articles à Godblessyoo tandis que le pape lui-même a affirmé il y a peu que "les réseaux sociaux et les applications mobiles sont un formidable moyen d'évangéliser", dixit Sébastien Poncelet. Les fondateurs de la start-up pourraient rencontrer le pape François : "Le père Geoffroy de la Tousche, de Dieppe, assure pour nous une expertise, il fait office de guide. C'est un avant-gardiste. Et il nous a dit qu'il allait nous aider à rencontrer le pape." L'entrevue est espérée en avril 2017. Et les fondateurs comptent bien faire du pape un GodblessR à part entière.
26 millions d'utilisateurs en 2020
D'ici là, Godblessyoo espère bien avoir séduit des centaines, voire des milliers d'utilisateurs. Sébastien Poncelet ne se fixe aucune limite... ou presque : "Nous visons avant tout les États-Unis, l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Europe. Nous espérons 26 millions d'utilisateurs en 2020."
A savoir... Godblessyoo cherche des testeurs pour la version beta-test de l'application. Pour candidater, rendez-vous sur la page Facebook de la start-up. Ceux qui s'y mettent auront droit à plusieurs surprises...
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Tiens....une nouvelle secte...mdr
Chouette idée de bienveillances sur une toile souvent plus encline à la polémique.
Enfin une bonne idée !