Antoine, retraité, administrativement mort.
La fille d'Antoine a dans un premier temps reçu un courrier, provenant du groupe de protection sociale auquel son père appartenait, pour lui annoncer que le versement des allocations retraites allait cesser. La raison ? Le décès de ce dernier. Paniqué par cette (fausse) nouvelle, qu'elle apprend qui plus est par courier, elle appelle immédiatement son père... Mais il répond au bout du fil : il est toujours vivant.
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"Nous avons été avisés du décès, survenu le 19 septembre 2016, de notre allocataire Monsieur G. Antoine".
Peu à peu, les différents organismes, les uns après les autres, ont coupé tous les versements du retraité. Sans moyen désormais de vivre, les factures se sont accumulées, et la situation devient de plus en plus compliquée. Il a beau faire des pieds et des mains pour démontrer que tout va bien, personne ne tient compte de ses requêtes, et les dossiers de réhabilitations traînent.
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"Heureusement, la banque me soutient, mais ça ne règle pas tout".
Depuis, pour faire preuve de sa bonne fois, Antoine a demandé un certificat de vie à sa mairie. Mais les choses trainent, et dans son malheur, il a la chance d'avoir une banque qu'il l'aide et lui prête l'argent dont il a besoin pour vivre, avant d'obtenir ses versements qui lui sont dûs.
"On me déclare mort par erreur et je suis pénalisé. Ce n'est pas normal !", assure-t-il, en espérant que "les choses bougent".
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