"Donald Trump pour moi, c'est un symptôme, pas une cause", a déclaré M. Sarkozy sur France 3, évoquant un "malaise de la démocratie" qui se retrouve également, selon lui, en Grèce, en Italie, en Espagne ou encore en Grande-Bretagne.
Selon lui, "ce malaise vient du fait qu'une forme de pensée unique interdit de présenter des solutions et de parler des problèmes tels que les gens les vivent".
"Moi, je suis assez proche d'Hillary Clinton avec qui j'ai eu la chance de travailler, que je connais très bien, que j'ai revue encore il y a peu de temps, mais la question qui est posée, c'est pourquoi un discours aussi outrancier, excessif (que celui de M. Trump, ndlr) est-il entendu?" a dit l'ex-chef de l'État.
Pour le candidat à la primaire de la droite, le magnat de l'immobilier a "un discours qui fait écho à ce que pensent les Américains et l'Amérique profonde exaspérée par la pensée unique. Et je pense que, dans toutes nos démocraties, il y a ce mur d'une pensée unique qui fait que quand on parle d'islam, on est islamophobe, quand on dit qu'il y a trop d'immigration, on est raciste, quand on dit +les voyous ont le haut du pavé+, on est sécuritaire, et quand on dit +on veut défendre les intérêts de la France+, on est nationaliste".
"Moi, j'essaie de faire une campagne lucide, d'écouter ce que les gens disent. Qu'est-ce qu'ils disent les gens? +Vous, à la télévision, à la radio, vous les politiques, ne parlez pas de la vie telle qu'on la vit, on n'en peut plus+", a-t-il ajouté.
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