Entre le 1er janvier et le 14 Avril 2012, cette gérante d'entreprise de 43 ans obtient 38 000 euros d'allocations d'aide à son emploi perdu.
Le 2 novembre 2016, au tribunal de Rouen, Pôle emploi révèle qu'elle a elle-même organisé son propre licenciement et fourni de fausses déclarations de salaires et de contrat de travail, en multipliant son salaire par trois. Ainsi elle fait valoir des droits sur-gonflés, auprès de Pôle Emploi Haute Normandie. Après avoir quitté l'entreprise, elle s'est installée plus au sud de la France, et a présenté les mêmes documents fictivement gonflés à Pôle Emploi Rhône Alpes.
Pôle Emploi dévoile l'arnaque
Déjà condamnée en 2008 par le Tribunal d'Orléans à une interdiction d'exercer les fonctions de gérant d'entreprise pendant dix ans, il apparaît qu'elle multipliait les manoeuvres frauduleuses dans la gestion de sa nouvelle entreprise. L'entreprise peinait à payer ses employés tant les commandes se raréfiaient. Son salaire avant le dépôt de bilan était trois fois inférieur à celui déclaré jusqu'alors.
A la barre le 2 novembre
Elle reconnaît : " J'ai demandé à ma secrétaire d'établir de faux bulletins de salaires". La partie civile défendant Pôle Emploi affirme que " les gesticulations financières de l'accusée étaient préméditées " . Sa défense soutient que " sa cliente n'a pas assez pesé la portée de ses actes ". L'affaire est mise en délibéré au 23 novembre prochain.
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