"Le choix qui devra être le nôtre n'est pas suspendu aux décisions qui peuvent être prises par tel ou tel. C'est un choix qui doit être pris en conscience, de manière déterminée et qui ne dépend pas des agendas des autres responsables politiques quels qu'ils soient", explique l'ancien ministre de l'Économie, interrogé sur la possibilité de se présenter "humainement et politiquement" contre le président sortant.
Sur ses rapports avec le chef de l'Etat qui l'avait nommé au gouvernement, dont il a démissionné fin août, M. Macron affirme qu'il a "du respect à titre personnel et institutionnel". Mais de souligner que lorsqu'on "donne une responsabilité politique à quelqu'un, on le fait parce qu'on pense qu'il a les compétences qui lui permettent de l'exercer".
"Nous ne sommes pas dans un système féodal qui ferait de moi l'obligé. Je n'ai pas depuis dix, vingt ou trente ans construit une carrière politique dans le sillage de François Hollande. J'ai construit ma propre indépendance, ma propre liberté", ajoute-t-il.
Enfin sur l'attitude des politiques vis à vis de M. Hollande, Emmanuel Macron déplore l'actuel manque de respect. "On peut avoir des désaccords -et j'en ai- mais je considère que nul ne se grandit à manquer de respect ou à rabaisser le président de la République", dit-il.
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