Ariane Forgues vient de finir son Master en Affaires Européennes. Ayant vécu le débat sur le Brexit (sortie britannique de l'Union Européenne), elle y acquit la certitude que quelque chose ne passait pas ou, du moins, ne passait plus entre l'Europe et les citoyens.
Avec Baptiste Enaud, un ami de lycée qui vient de terminer également ses études en sciences historiques, ils ont donc décidé d'un Tour de France en voiture. Consacrant quatre semaines par circonscription européenne, ils sont partis à la rencontre des habitants. Au hasard des grandes villes et des petits villages, des zones rurales et des grandes agglomérations, ils sillonnent l'Hexagone inlassablement dans l'espoir de récolter les idées et les projets de chacun pour l'Europe de demain. Ils étaient à Rouen le 27 Octobre dernier, les voici à Caen.
Des avis contrastés
L'accueil réservé aux deux pèlerins européens est globalement très bon. Si beaucoup se montrent tout d'abord surpris de se voir abordés dans la rue pour dire ce qu'ils pensent de l'Europe, "la plupart se prêtent aux jeux. Et on a souvent les mêmes idées qui reviennent" confient-ils. La Normandie est la deuxième grande région qu'ils traversent.
Néanmoins, ils n'ont pas noté de différences régionales flagrantes entre ce qu'un picard ou un normand attend de l'Europe. Ainsi, les avis se départagent davantage entre les habitants de grandes agglomérations et ceux des zones rurales.
Et aussi en fonction de l'actualité. Les Calaisiens ont beaucoup fait part de leurs attentes concernant la gestion du flux migratoire. Tandis que les riverains d'une centrale nucléaire des Hauts-de-France accentuent plus les leurs sur la politique énergétique européenne.
Une défiance généralisée?
"J'ai été le premier surpris mais l'accueil n'a pas été sceptique, réplique Baptiste. Dans l'ensemble, nous avons des échanges constructifs et des propositions concrètes."
Néanmoins, la raison de ce Tour de France puise bien ses racines dans l'euroscepticisme ambiant. Comme le rappelle Ariane, "il est urgent d'agir avant que le seul choix que l'on nous imposera sera de voter pour ou contre le Frexit".
Si vous souhaitez échanger avec eux, une "boîte à idée" est disponible sur leur site web.
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En velo ca aurait mieux pour quoi faire pas grand chose je prefere les compagnons eux ils font le tour de france en travaillant allez bosser au lieu de regarder la france et faire des conclusions qui servent a rien