Les gérants du Cuba Libre, les frères Nacer et Amirouche B., auraient, selon Le Parisien, reconnu leurs erreurs devant les enquêteurs après l'incendie qui a fait 14 morts dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 août 2016 à Rouen (Seine-Maritime).
Un isolant phonique "acheté sans regarder l'étiquette"
Mis en examen pour homicides et blessures involontaires aggravées par violation délibérée d'une obligation de sécurité et remis en liberté sous contrôle judiciaire, les deux hommes auraient donc fait leur mea culpa. Sur l'isolant phonique qui s'est enflammé au contact des bougies d'anniversaires, Nacer B. dit "l'avoir acheté sans regarder l'étiquette".
Il oublie de déverrouiller la porte de secours
Quant à l'issue de secours verrouillée au moment des faits, Nacer raconte que son frère avait oublié de la déverrouiller ce soir-là, empêchant les victimes de s'enfuir.
Depuis le drame, les contrôles inopinés dans les bars de nuit se multiplient et plusieurs bars ont été fermés. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déjà annoncé de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité de ces établissements.
Avec AFP.
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