Stéphane Le Foll, très proche du président de la République, a appelé dimanche à "respecter" le calendrier fixé par François Hollande pour l'annonce de sa décision de briguer ou non un second mandat, soulignant que "le patron, jusqu'à nouvel ordre", c'est le chef de l'Etat.
"Le patron jusqu'à nouvel ordre c'est le président de la République, il a été élu. Le patron qui a été élu en 2012, c'est François Hollande", a lancé le porte-parole du gouvernement lors du Grand Rendez-vous Europe 1/Les Echos/iTELE, dans ce qui sonne comme un rappel à l'ordre à Manuel Valls. "Il y a un calendrier qui a été fixé par le président de la République, qu'on le respecte", a -t-il martelé.
Le Premier ministre avait évoqué jeudi sa "colère" personnelle et une "honte" ressentie selon lui par les militants socialistes à la lecture du livre-confessions de François Hollande "Un président de devrait pas dire ça...", selon Le Monde paru vendredi après-midi.
"Je n'ai pas senti de honte chez les militants, c'est très clair", a réagi Stéphane Le Foll, un proche de François Hollande. "Après (...) j'ai senti, et je le ressens, des doutes et des questionnements", a-t-il admis.
"Chaque fois qu'il y a des choses qui doivent être dites, elles doivent être dites, mais il y a aussi, avec la franchise, la question de la loyauté", a-t-il mis en garde. "La loyauté, c'est aussi du respect. Respect de ce que sont les fonctions, président de la République, Premier ministre".
"Le respect, c'est aussi (celui) du calendrier qui a été donné par le président de la République. Il s'exprimera et il donnera sa position au mois de décembre. C'est ce qu'il a dit. Eh bien respectons ce calendrier", a-t-il développé.
"Aujourd'hui, celui qui est en capacité de pouvoir rassembler c'est François Hollande !", a estimé le porte-parole du gouvernement, soulignant que le président, aujourd'hui au plus bas dans les enquêtes d'opinion, "est un battant".
M. Le Foll a également nié un quelconque problème institutionnel, après les propos de Manuel Valls à l'égard de François Hollande. "Il y aurait un problème institutionnel si dans le fonctionnement de l'Etat, après par exemple une décision comme celle du démantèlement de Calais, il y avait eu des divergences sur l'action qui est à conduire. Il n'y en a pas".
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