Hervé Morin, président de la Région Normandie, Alain Piquet, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), Gabriel Desgrouas, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), Régis Binet, Président de la Fédération régionale des travaux publics (FRTP) et Geoffroy Colin, président de l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM) de Normandie, ont signé une nouvelle charte en faveur du développement économique de la région.
L'activité du BTP recule en Normandie
Car le bilan n'est pas au beau fixe: l'activité du secteur du BTP (Bâtiment et travaux publics) a tendance à diminuer ces dernières années en Normandie. La commande publique représente 1,8 milliard d'euros en 2016, alors qu'elle s'élevait à plus de 2 milliards en 2013. L'enjeu est pourtant de taille, car le BTP, c'est plus de 90 000 emplois, 23 600 établissements et 9200 étudiants en Normandie. Pour Hervé Morin, "cette charte est extrêmement importante pour le développement de l'économie normande".
Une nouvelle charte pour de nouveaux enjeux
Par la signature d'une nouvelle convention, les partenaires s'engagent à simplifier les démarches administratives des entreprises, à améliorer leur trésorerie, à encourager l'apprentissage et l'alternance pour les jeunes de Normandie, et à encadrer la sous-traitance pour ancrer et relocaliser les savoirs. Hervé Morin insiste également sur le fait que les travailleurs engagés par des sociétés sous-traitantes devront obligatoirement parler le français. Le but étant de dynamiser et de soutenir l'investissement local et le secteur du BTP.
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Hervé Morin souhaite "encadrer la sous-traitance pour ancrer et relocaliser les savoirs. Hervé Morin insiste également sur le fait que les travailleurs engagés par des sociétés sous-traitantes devront obligatoirement parler le français." hahaha ! Encadrer la sous-traitance et faire que les travailleurs parlent Français. Il feint d'être étonné des résultats de la filière BTP en Normandie, mais lui et ses amis étaient pourtant favorables au traité constitutionnel Européen, alors à moins qu'il ne l'ai pas lu, il savait très bien que la directive sur les travailleurs détachés allaient généré les problèmes qu'il constate aujourd'hui et pour lesquels il préconise un pansement sur une jambe de bois. Qu'il commence par aller voir sur le chantier de l'EPR de Flamanville pour voir si ça parle le Français. Pitoyable gesticulation médiatique.