A Hérouville-Saint-Clair, au nord de Caen (Calvados), un trentenaire d'origine tunisienne a, par deux fois (en février et septembre 2016), violemment frappé sa compagne. Il était jugé pour ces faits le jeudi 27 octobre 2016 par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados).
Quatre jours d'incapacité totale de travail
Le mardi 20 septembre 2016, à 7h30 du matin, la police est appelée à intervenir dans un appartement d'Hérouville-Saint-Clair. Ils y trouvent une femme et un petit garçon d'un an et demi, en pleurs. Près d'eux se tient un homme en état d'ivresse manifeste. La jeune femme porte des hématomes au bras, à l'épaule et derrière la tête. Un arrêt de travail de quatre jours lui est prescrit. L'individu est mis en garde à vue.
Il rentre ivre à 4h30 du matin
Durant l'enquête, ses explications sont pour le moins surprenantes: "C'est elle qui m'a frappé, ce n'est pas moi! Car moi, je l'aime". En réalité, il est rentré à 4h30 du matin, après une nuit de beuverie et s'est endormi sur le canapé. Il n'a pas du tout apprécié que sa compagne fasse du bruit et le réveille en se levant à 6 heures. Car, en effet, celle-ci doit préparer l'enfant et l'emmener à la crèche du CHU, avant d'y prendre son travail.
Déjà frappée en février
Une main courante avait été déposée par la victime en février 2016, après avoir été frappée à coups de poing. Elle avait alors prié son compagnon de quitter le domicile conjugal, lui jetant ses affaires à la tête.
Déclaré manipulateur
Le prévenu insiste sur le fait qu'il aime sa femme, mais que celle-ci lui reproche trop souvent de ne pas travailler et que sa famille est raciste. L'expertise psychiatrique décrit un homme sans anomalie mentale, mais ayant toutefois une personnalité manipulatrice.
Elle souhaite vivre paisiblement avec son enfant
La victime ne veut aucun mal au père de son fils, mais désire une sanction pénale pour être protégée. Elle souhaite vivre paisiblement avec son enfant. Le procureur requiert 4 mois de prison avec sursis. La cour suivra ce réquisitoire, y ajoutant une obligation de soins, 1 euro symbolique de préjudice moral demandé par la victime, et 450 euros de préjudice matériel (correspondant aux frais engagés par la situation).
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