C'est une vieille institution: l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Un établissement public de l'État, créé en 1916, au lendemain de la Première guerre mondiale avec pour objectif de venir en aide aux blessés, mutilés et orphelins. Seconde guerre mondiale, Indochine, Algérie… Le quotidien de l'Office s'est inscrit avec et dans l'Histoire. Et aujourd'hui encore.
Depuis 1990, un nouveau public s'est en effet agrégé: les victimes d'attentats terroristes. "Avec malheureusement un regain d'activités depuis 2015. L'actualité l'impose", commente Franck Leconte, directeur du service départemental.
Louise, 20 ans, grièvement blessée à Marrakech
À l'occasion du centenaire de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, célébré jeudi 27 octobre 2016 à Caen (Calvados), Louise Girard, gravement blessée lors de l'attentat de Marrakech le 28 avril 2011, était invitée à témoigner. À l'époque des faits, elle n'avait alors que 20 ans et a perdu, dans cet effroyable drame, sa soeur Salomé, 18 ans, et sa tante, Marie-Christine, 61 ans. Après près d'une vingtaine d'opérations, la jeune femme tente tant bien que mal de se reconstruire.
L'ensemble du monde #combattant est réuni aujourd'hui pour le centenaire de l'#ONAC dont l'origine remonte au coeur de la Grande #guerre pic.twitter.com/OWokBqjHY8
— Préfet du Calvados (@Prefet14) October 27, 2016
L'action de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre vient en complément du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme. "Le Fonds de garantie, c'est un capital qui est versé pour tenter de réparer. Tenter, parce qu'on ne répare pas", reconnaît Franck Leconte. Et de poursuivre: "L'action de l'Office, c'est une action sur la durée, au quotidien. Pour un enfant dont le père ou la mère a été tué dans un attentat, ce sera par exemple le financement des frais de scolarité etc. Pour essayer de faire en sorte que la perte financière provoquée par la disparition du parent soit compensée par l'État." Exemple à l'appui dans le Calvados. Écoutez Franck Leconte:
Caen. Normandie. Les victimes d'attentats soutenues par l'Office national des anciens combattants
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