Dans un communiqué, le directeur général de l'Unicef Anthony Lake dénonce "une tragédie" et un possible "crime de guerre".
Il pourrait s'agir selon lui "de l'attaque la plus meurtrière contre une école depuis le début de la guerre" en Syrie il y a cinq ans et demi.
"C'est une tragédie, c'est un scandale et si cette attaque est délibérée, c'est un crime de guerre", a-t-il ajouté.
L'école a été attaquée "à plusieurs reprises", précise le communiqué, sans donner davantage de détails.
Un précédent bilan faisait état de 35 civils tués dont onze enfants. "Des avions militaires ont mené six frappes sur le village de Hass, contre une école et ses environs, tuant 35 civils, dont 11 enfants", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Un des projectiles est tombé à l'entrée de l'école au moment où les enfants étaient évacués en raison des bombardements, a affirmé à l'AFP un militant anti-régime du Idleb Media Center qui a requis l'anonymat.
L'Unicef n'a pas précisé par qui avait été menée cette attaque.
Interrogé sur ce bombardement, l'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine a déclaré: "C'est horrible, horrible. J'espère que nous n'étions pas impliqués".
"Ce serait facile pour moi de dire +Non+ (ce n'est pas nous) mais je suis une personne responsable, je dois d'abord voir ce que notre ministre de la Défense va dire", a-t-il ajouté.
Le régime syrien et son allié russe sont régulièrement accusés par les puissances occidentales de mener des raids aériens sans distinction contre des infrastructures civiles. Ceux-ci s'en défendent et affirment ne viser que des "terroristes".
Plus de 300.000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit en Syrie il y a cinq ans et demi, et la moitié de la population a été déplacée.
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