Après avoir accueilli une dizaines de migrants en provenance de la jungle de Calais en novembre 2015, l'AFPA de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) en a reçu 20, ce lundi 24 octobre 2016, sur les 98 arrivés ce jour-là dans le département.
Dans quel cadre s'inscrit cette venue ?
"Nous avons récemment signé une convention avec le ministère de l'Intérieur pour mettre à disposition des places dans les Afpa pour héberger, restaurer et dans certains cas, pour accompagner les migrants qui viennent de Calais. Sur la région Normandie, nous accueillons 40 migrants, dont 20 à Saint-Etienne-du-Rouvray. Des Afghans, des Soudanais, des Indiens et un Pakistanais."
Cet accueil fait-il partie de la tradition de l'Afpa ?
"Il y a effectivement une tradition de l'Afpa de servir l'État pour des causes d'utilité sociale. C'est notre mission. Nous sommes dans un cas très particulier car il s'agit de personnes qui sont sans statut et qui ne parlent pas français."
Quelle ont été leurs premières réactions ?
"On a commencé par leur donner à manger. Mais ce qui m'a surpris, c'est le plaisir qu'ils ont eu à retrouver une chambre, à en prendre possession."
De quel accompagnement vont-ils bénéficier ici ?
"L'association Ensemble s'occupe de l'accompagnement. Elle aide les migrants dans leurs démarches administratives. Mais ce sont eux qui doivent se rendre eux-mêmes dans les différentes administrations pour faire leur démarche."
Combien de temps vont-ils rester ici ?
"La convention porte sur six mois. Mais ils ne vont pas tous rester six mois. [Sabrina Belkacem, responsable de l'association Ensemble, indique qu'ils resteront deux mois, le temps de faire leurs démarches pour demander l'asile, et seront ensuite relogés]."
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On marche sur la tête.
Que va t'on faire de tous ces pauvres gens.
Je suis prêt à parier qu'il va en arriver de nouveaux.
Je suis pas sur que l'on ai les moyen d'accueillir toute la misère du monde surtout dans le contexte actuel.