Poussé par l'État et estimant que le nombre d'établissements de formation en soins infirmiers et d'aide soignant est trop important dans la région, David Margueritte, vice-président du Conseil régional de Normandie en charge de la formation, a présenté à Caen (Calvados), lundi 24 octobre 2016, une réforme territoriale de l'offre éducative en la matière. Il souhaite, en concertation avec les centres de formation, que soient définies au 1er décembre 2016, les fermetures d'un Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et de neuf Instituts de formation d'aide soignant (IFAS). Pour les Ifsis, le nombre de places en formation dans la région doit passer de 1 634 à 1 512.
Flers conserverait son IFSI, Vire son IFAS
"Nous allons passer dans la région de 17 à 16 IFSI, annonce David Margueritte. Ce sera soit celui de Flers ou celui de Vire, sachant que celui de ces deux sites qui perdra son IFSI gardera son IFAS". Et selon le désir des autorités régionales, Flers devrait conserver son IFSI et perdre son IFAS, quand Vire gardera son IFAS et perdra son IFSI. "Aux directeurs de se mettre d'accord.'' La fermeture de l'IFSI de Flers ou de Falaise supprimera 44 places. Les 88 autres postes de formation appelés à disparaître, seront répartis sur les 16 autres IFSI.
Des discussions ont également été entamées pour préparer la fermeture de huit autres IFAS dans la région: Alençon Mamers, Argentan (Orne), Bernay (Eure), Caen EPSM, Honfleur (Calvados), Le Havre Coty (Seine-Maritime), Coutances et Saint-Martin-des-Champs (Manche).
Le vice-président en charge de la formation en a profité pour rappeler que le Conseil régional allait investir 11 millions d'euros dans la restructuration de l'IFSI de Cherbourg. Un effort comparable est également promis pour la réhabilitation de l'Institut de Fécamp. Hors travaux, le Conseil régional alloue 35 millions d'euros chaque année aux formations du sanitaire et social (50 millions d'euros en comptant les bourses accordées aux étudiants).
Ces instituts de formation ne fermeront qu'au diplôme ou au départ du dernier étudiant, précise le Conseil régional.
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Tiens c'est bizarre on ne parle plus de Falaise, et Argentan apparait dans la liste !!
Ras-le-bol aussi de la sempiternelle partie de ping-pong entre l'Etat et la Région qui se renvoient la balle de la responsabilité (ici des infirmières): le résultat est là. Alors que chacun se renvoie la balle, il y a défausse de la puissance publique et la collectivité régionale se retrouve prise en défaut.
Ping Margueritte: c'est pas moi c'est Pong Hollande!
Pong Mayer-Rossignol: c'est pas moi c'est Ping Morin!
Il faut être conscient que le seul argument qui reste audible dans la bouche des pires ennemis de l'unité normande c'est que le retour à l'unité normande puisse être l'occasion d'une restructuration des fameux "doublons" sur la carte dans une logique purement comptable alors qu'il faudrait envisager enfin la nouvelle géographie normande avec son potentiel, ses qualités mais aussi ses besoins et ses urgences.
Les décideurs publics et privés qui auraient l'intention de profiter du retour à l'unité normande pour faire le plan social dont ils rêvent sont des ennemis de l'idée normande qu'il faut combattre fermement tout comme ceux qui, par idéologie jacobine, se trompent de cible en s'en prenant encore à l'idée régionale normande pour s'attaquer aux effets désastreux d'une conception comptable de l'aménagement du territoire qui est devenue socialement et politiquement INSUPPORTABLE!
D'urgence deux choses:
1) Un schéma d'aménagement normand de la santé indépendant de celui que veut nous imposer les comptables de l'Agence Régionale de la Santé! (qui dépend de l'Etat central)
2) Que Nicolas Mayer-Rossignol s'interroge sur le fait qu'en 2016 Waterloo est plus en Hollande qu'en Belgique... voire en Normandie!
Il y a du pognon pour ce que veut le gouvernement