La venue du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et du DGPN Jean-Marc Falcone ce lundi 24 octobre 2016 à l'hôtel de police de Rouen (Seine-Maritime) ne devait pas être médiatisée. Le patron de la place Beauvau ne s'est donc pas arrêté devant la quinzaine de journalistes qui l'attendait à l'issue de sa rencontre avec les policiers.
Attentat: des policiers enfin gratifiés
Pendant deux heures, le ministre a "listé nos doléances", explique Karim Bennacer, du syndicat Alliance. Des revendications autant locales que nationales. La situation post-attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) a notamment été évoquée, les forces de l'ordre intervenues sur place n'ayant pas obtenu les gratifications promises. "Il nous a garanti qu'il reprendrait les demandes de gratifications, d'échelons et d'avancements pour nos collègues: les primo-intervenants, la colonne d'assaut et bien d'autres", poursuit Karim Bennacer. Cela représenterait environ 70 policiers.
Des revendications nationales
Les policiers ont également repris leurs revendications nationales: condamnation à des peines planchers pour ceux qui s'en prennent à des policiers, gendarmes ou douaniers, "réécriture de la légitime défense", ou fin des tâches indues. "Les dossiers s'accumulent, les policiers n'ont pas le temps de sortir sur le terrain, les activités administratives sont chronophages", déplore Frédéric Desguerre, d'Unité Police. "Il y a un collègue qui expliquait qu'aujourd'hui, il était obligé de passer régulièrement devant un local à surveiller qui était en fait abandonné", continue-t-il. Mais sur ce point, Bernard Cazeneuve a semble-t-il déjà pris le parti de mettre fin à ces tâches indues et de substituer aux patrouilles statiques des patrouilles mobiles.
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