Une participante habituée de ce genre de parcours met aujourd'hui en cause le dispositif de sécurité et de secours du "No limit day", course qui s'est déroulée dimanche 16 octobre à Bois-Guillaume (Seine-Maritime) et où a été grièvement blessé un jeune participant. Elle le juge "défaillant".
"Peu d'encadrement autour des obstacles"
Fraîchement revenus du Mud Day Cabourg (Calvados), un challenge de 20 obstacles répartis sur une distance de 13 kilomètres, cette sportive amateur et son compagnon se sont étonnés du "peu d'encadrement autour des obstacles". "Contrairement au Mud Day pour lequel les secours étaient bien visibles, il ne semblait y avoir sur le parcours que de jeunes bénévoles qui n'avaient même pas une trousse à pharmacie", s'indigne-t-elle.
"On a vraiment senti de l'amateurisme"
Inscrits dans la vague 2B, soit les 300 premiers coureurs à s'élancer, le couple a appris durant le parcours la présence d'un blessé grave et la fermeture immédiate du water jump. "Le risque potentiel par rapport au niveau d'eau était mal évalué, dénonce-t-elle. L'obstacle aurait dû être supprimé dès le premier blessé. Par ailleurs, la zone était trop difficile d'accès pour les pompiers. Il est aberrant que des participants aient dû eux-mêmes porter secours à d'autres. On a vraiment senti de l'amateurisme". De nombreux dysfonctionnements dont l'organisation de la course devra certainement répondre dans les mois à venir.
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Croyez vous que les parcours du combattant du service national étaient plus sécurisés ? Non, et pourtant, on n'avait pas le choix, là, ils sont tous volontaires, paient pour cela et personne ne les empêche de zapper un obstacle trop difficile pour eux, combien de blessés sur cet obstacle comparé au nombre de participants ?
En assurance, on appelle cela "le risque accepté", c'est comme prendre une balle de ping-pong dans l’œil, ça fait partie du jeu.
L'armée assure les soins pour les accident militaires.Pour avoir fait l'armée je n'ai jamais signé de décharge.
Ici rien a faire de la vie des gens .J'espére qu'ils se sentent bien les organisateurs.