Vers 19h00, lundi 17 octobre 2016, un groupe d'opposants à l'arrivée de migrants issus du démantèlement prochain de la jungle de Calais à La Chapelle-sur-Vire, nettoyait les abords de l'ancien Institut médico-éducatif de La Chapelle-sur-Vire.
"c'est dommage qu'il ne soit pas venu sur place"
Une quinzaine d'opposants sont réunis ce soir du lundi 17 octobre à La Chapelle-sur-Vire (Manche) pour nettoyer les deux bennes de déchets agricoles qui ont été déversées le week-end dernier dans la cour de l'ancien IME, en signe de protestation.
Pour eux, c'est une manière de répondre à l'intervention du préfet de la Manche sur l'antenne de Tendance Ouest (Écoutez ICI l'intervention du préfet de la Manche du lundi 17 octobre 2016).
Un village divisé sur la question
Nous observons clairement quatre réactions distinctes à La Chapelle-sur-Vire, depuis l'annonce, jeudi 13 octobre 2016, de l'arrivée de migrants dans les anciens locaux de l'Institut médico-éducatif.
Il y a deux groupes d'opposants. Les uns sur une ligne dure, qui refusent le principe de la présence de Migrants à La Chapelle-sur-Vire. Les autres sur une ligne beaucoup plus ouverte, qui conteste principalement la méthode et le manque de communication.
Une autre partie de la population est totalement indifférente. Enfin, des habitants de Troisgots et des environs sont tout à fait favorables à l'accueil de migrants issu du démantèlement de la jungle de Calais à La Chapelle-sur-Vire.
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tout est parfaitement clair maintenant.
Je suis d'accord avec les habitants de troisgot j'ai trois enfants et j'ai peur pour eux car chez moi aussi il prévoit une arrivée de migrants a cerise la forêt !
Quoi qu'il arrive et quelles que soient nos positions, nous sommes des êtres humains, tous et toutes et je ne souhaite à personne de vivre ce que peuvent vivre les populations que nous nous devons d'accueillir au mieux et dans l'attente d'une solution pour leurs territoires en guerre.
Pourtant, pourtant, j'ai lu, ici et ailleurs, à mon grand regrets sur les pages internets et réseaux sociaux d'un organe de presse de renom (du moins dans cette "petite localité"), des réactions inhumaines, des appels à la haine ni plus ni moins et je suis triste de voir à quel point la presse, celle-là même qui réclame sa liberté chérie à corps et à cri, pour "informer" soi disant, tolère de tels propos, voire, les recense et les diffuse. S'ils ont disparu visiblement suite à une certaine intervention d'un certaine autorité judiciaire, ils ne disparaissent pas de ma mémoire. Je sais désormais à quoi m'en tenir et quelle économie faire aux profits de ceux qui, peut-être, seront de vrais témoins, pas de sombres colporteurs d'idéologie d'un autre âge...