"C'est vrai, il y a en Seine-Saint-Denis et dans le Val d'Oise depuis quelques jours une montée des violences à l'égard des fonctionnaires - parce que ça vise aussi bien les policiers que les enseignants et les proviseurs - qui commence à faire beaucoup, et donc il faut condamner absolument chacun de ces actes", a-t-elle dit.
Quand les personnels de l'Education sont touchés, "il faut absolument déposer plainte, je le dis car certains peuvent considérer que ce n'est pas si grave et qu'il faut reprendre le travail aussitôt".
Lundi, la proviseure d'un lycée de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a été frappée à la grille de son établissement, sur lequel plusieurs cocktails molotov ont été lancés par des jeunes qui s'en sont également pris aux forces de l'ordre.
Au total, 80 jeunes seraient impliqués dans ces incidents, dont une dizaine se sont montrés particulièrement virulents.
C'est le troisième épisode de violences qui se produisent aux abords de cet établissement. Le 10 octobre, une trentaine de jeunes munis de barres de fer s'étaient affrontés devant l'enceinte du lycée où, quatre jours plus tôt, deux véhicules avaient été incendiés.
En septembre, un surveillant avait été frappé devant un lycée à Saint-Denis pour avoir refoulé un jeune extérieur qui souhaitait rentrer dans l'établissement.
Jeudi, un proviseur et son adjointe ont été roués de coups par un élève de seconde professionnelle à Saint-Denis qui n'avait pas supporté de se voir rappeler à l'ordre parce qu'il était arrivé en retard.
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