"On m'avait proposé de refaire partir les hauts fourneaux, chacun savait ce que cela représentait en termes d'investissements, c'était considérable, 150 millions d'euros", a rappelé le président de la République qui s'exprimait après une visite sur le site d'ArcelorMittal de Florange.
"On m'avait proposé une nationalisation partielle" mais celle-ci n'aurait eu "aucun impact, aucun effet et en plus n'aurait pas pu être réalisée", a-t-il ajouté visant son ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui a précédé le chef de l'Etat la semaine dernière en Moselle.
A l'automne 2012, M. Montebourg aujourd'hui sur les rangs pour la primaire de la gauche en vue de la présidentielle, avait proposé cette solution préconisée également par le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, lui aussi en lice pour 2017.
"Ce qu'il m'importait le plus c'était de pouvoir permettre à Florange de vivre et de vivre durablement, d'être un site exemplaire" avec "des investissements de haut niveau, de l'activité, sans pour autant que cela puisse être au détriment d'autres sites", a aussi mis en avant le président.
Il a fait valoir qu'aucun autre site d'ArcelorMittal n'avait été impacté" par les décisions prises à Florange "au contraire".
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