"Une pause humanitaire sera mise en place le 20 octobre à Alep de 08H00 à 16H00" heures locales, a déclaré le général Sergueï Roudskoï, de l'état-major russe, lors d'un point de presse.
"Les forces russes et syriennes vont suspendre pendant cette période leurs frappes aériennes et tous les autres tirs", a-t-il précisé.
Cette décision a été prise par Moscou et Damas "avant tout pour permettre aux civils de quitter (la ville) en toute liberté, pour évacuer les malades et les blessés et assurer le retrait des rebelles armés", selon la même source.
Ainsi, deux couloirs humanitaires, dont un passant sur la route du Castello, devraient être ouverts jeudi pour le retrait des combattants, et six autres pour l'évacuation des civils, a précisé le général Roudskoï.
Il a assuré que l'armée russe était "prête à cesser le feu à n'importe quel moment, dès la première demande des organisations humanitaires, pour assurer un accès sans entrave pour le personnel médical dans la ville" ravagée.
"La partie russe est toujours prête à discuter toute initiative et toute proposition visant à régler la situation autour d'Alep", a affirmé le général.
Il a dénoncé des tirs "systématiques" des rebelles armés visant des écoles, des mosquées et des marchés à Alep, qui ont fait "plus de 130 morts parmi les enfants depuis début septembre", selon l'armée russe. "Ces faits n'attirent cependant pas l'attention des pays occidentaux, qui ne souhaitent ni constater les crimes des rebelles armés, ni y réagir", a déploré M. Roudskoï.
Alep, deuxième ville de Syrie et enjeu majeur du conflit, est divisée depuis 2012 entre des quartiers est tenus par les opposants au président Bachar al-Assad et des quartiers ouest sous contrôle du régime.
Les quartiers rebelles et leurs quelque 250.000 habitants sont soumis depuis le 22 septembre à un déluge de bombardements aériens par le régime de Damas et son allié russe, qui mène depuis plus d'un an des frappes aériennes en Syrie contre des groupes jihadistes et en soutien aux forces de Bachar al-Assad.
La guerre en Syrie a fait 300.000 morts depuis son déclenchement en mars 2011 après la répression dans le sang par le régime de manifestations prodémocratie.
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