Galets signés d’un "Je t’aime maman ", peluches par centaines, bougies, drapeaux, photos de victimes comme celle de Victoria Savchenko, "1995-2016", entourée d’une rose blanche et d’un drapeau russe, casque de moto, figurines de Super Mario, messages de soutien ou d’adieux comme celui de "maîtresse Carole" qui « pense très fort à (son) ancien élève Medhi et sa soeur Cherine qui devra essayer de vivre désormais sans son frère, deux adorables petits jumeaux gentils, attachants, souriants… ": tous ces objets, déposés sur le trottoir de la promenade des Anglais, devant la plage du Centenaire, ont été déplacés de l’autre côté de la voie, au kiosque à musique du Jardin Albert-1er où s’amoncelaient déjà des dizaines de souvenirs similaires.
"Maintenant que l’hommage national a eu lieu, nous déplaçons tous ces objets pour rendre la Promenade plus praticable, c’est ce dont nous étions convenus avec la municipalité, et nous le faisons aussi pour les mettre à l’abri", a expliqué Vincent Delhomel-Desmarest, secrétaire général de l’association Promenade des Anges.
Il restera encore à trouver une destination définitive à ces objets, dont seule une petite partie est visible sous le kiosque à musique, le reste étant conservé par l’association dans des containers.
"Nous cherchons un lieu, nous sommes en contact pour cet aspect mémoriel avec Jean-Jacques Aillagon (président de la mission pour la candidature de Nice à l’inscription par l’Unesco de la promenade des Anglais sur la liste du patrimoine mondial, NDLR)", a précisé aussi M. Delhomel-Desmarest.
Parmi les bénévoles, Camille, 16 ans, et ses camarades Quentin et Edouard, 18 ans, étaient venus prêter main forte à l’opération après avoir créé au sein de leur école de commerce une association, Les Enfants des Anges, qui va chercher à récolter des fonds pour venir en aide aux victimes.
"Nous sommes tous Niçois depuis le 14 juillet", justifiait l’un de ces étudiants. Parmi les badauds venus assister à la scène, Maxence, 11 ans, avait fait le déplacement avec son grand-père Zarko, 76 ans, pour voir une dernière fois les souvenirs laissés par les proches et les anonymes en hommage aux victimes.
"C’est important, il y a des belles choses, il faut les garder, expliquait le grand-père. Heureusement que j’ai un blouson sinon vous verriez sur mes bras, j’en ai la chair de poule".
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