Jeudi 13 octobre 2016, Tendance Ouest révélait que dans le cadre du démantèlement de la jungle de Calais, des migrants allaient être placés dans l'ancien Institut médico-éducatif de La Chapelle-sur-Vire sur la commune de Troisgots près de Saint-Lô (Manche).
Depuis, et après une très forte réaction de la population locale, le dossier a beaucoup évolué.
Changement de calendrier et de quantité
D'abord, depuis le vendredi 14 octobre 2016, nous savons que la jungle de Calais dans laquelle on dénombre 6486 migrants, pourrait être démantelée le lundi 24 octobre, même si Beauvau annonce toujours "qu'aucune date n'a jamais été avancée par une source gouvernementale".
Ensuite, le maire de Troisgots, Jacqueline Legrand, a eu un rendez-vous à la préfecture de la Manche, toujours vendredi 14 octobre 2016, à 14h00. Elle en est ressortie avec l'information selon laquelle il n'y aurait finalement qu'une dizaine de migrants logés à La Chapelle-sur-Vire, au lieu des 60 prévus.
Depuis, quelques habitants du village ,opposants à l'installation de migrants issus du démantèlement de la jungle de Calais, se sont installés devant la porte de l'ancien Institut médico-éducatif de La Chapelle-sur-Vire. Une bétaillère a été amenée pour pouvoir dormir, et deux tonnelles ont été installées.
Le journaliste de Troisgots
Depuis l'annonce de l'arrivée imminente des migrants dans son village, Edouard Fremy, journaliste indépendant installé en Normandie depuis près de 13 ans, couvre le sujet.
Il vient de livrer une nouvelle vidéo.
Un accueil temporaire
Officiellement, les centres d'accueil et d'orientation (CAO), réquisitionnés par l'Etat, sont censés accueillir les migrants durant 3 à 6 mois seulement.
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Ce sont des réfugiés. Des réfugié-e-s de guerre. Pas des migrants.
15 migrants pour 300 habitants c'est comme si on en accueillait 112.500 à Paris,
C'est à dire 17 fois le nombre de migrants de Calais.
Ce qui ne se fera pas ! Car l'île de France est exclue de la répartition.
Ce sont des Migrants et de jeunes hommes seuls, de ceux qui, dans une France en guerre seraient testés combattre l'occupant. Voilà la réalité ! Seulement dans mon pays depuis des décennies ceux qui importent sont les extra-européens et non les Français.