Alors que l'accord de Paris pour lutter contre le réchauffement climatique entrera en vigueur début novembre, l'acteur et producteur, qui a décroché cette année un Oscar pour son rôle dans "The Revenant", guide les spectateurs à travers le monde à la rencontre d'experts et de politiques afin d'exposer les enjeux du problème et les pistes vers des solutions.
"Je ne voulais pas que le film effraye les gens ou leur présente des statistiques et des faits qu'ils connaissaient déjà mais qu'ils se concentrent sur ce qui doit et peut être fait immédiatement pour que nous puissions laisser une planète vivable aux prochaines générations", a-t-il expliqué dans les notes de production du documentaire.
Du lieu de tournage de "The Revenant", dans la province canadienne de l'Alberta, à la banlieue polluée de Pékin, du Groenland à l'archipel des Kiribati ou à Sumatra, il parcourt la planète et constate l'étendue des dégâts: fonte des glaces, pollution qui affecte le quotidien des Chinois, montée des eaux qui hypothèque l'avenir d'îles et à plus long terme de l'humanité, déforestation des poumons verts de la planète.
Celui qui a été nommé messager de la Paix pour l'ONU en matière d'écologie dénonce entreprises et politiques, nommément cités, au premier rang desquels le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump, qui nient le réchauffement climatique, orchestrent des campagnes médiatiques et font du lobbying pour bloquer toute réforme favorable à l'environnement.
"Si vous ne croyez pas au changement climatique, alors vous ne croyez pas aux faits ni à la science et, à mon humble avis, vous ne devriez pas être autorisé à occuper une fonction publique", avait lancé l'acteur en direction du candidat républicain, lors de d'une projection du documentaire, début octobre, à la Maison-Blanche.
Le président américain, qui a fait de la lutte contre le réchauffement l'une des priorités de ses huit années au pouvoir, avait à cette occasion rappelé que "nous sommes véritablement engagés dans une course contre la montre".
- 'Cela dépend de nous tous!' -
De Bill Clinton à Ban Ki-moon en passant par le pape François, Leonardo DiCaprio interroge les puissants sur la possibilité d'éviter le désastre.
Barack Obama confie à l'écran son optimisme prudent, expliquant qu'agir contre le réchauffement climatique est devenu "une question de sécurité nationale", et qu'en agissant "maintenant", "il n'y a aucune raison que nous ne parvenions pas à régler le problème à temps".
Du côté des solutions, son message est clair: "cela dépend de nous tous"! Cessons de consommer les produits à base d'huile de palme, remplaçons au moins en partie notre consommation de boeuf par du poulet ou des légumes et votons "pour dire que nous connaissons la vérité sur le changement climatique".
A l'échelle politique, il défend la nécessité d'une taxe carbone, salue le développement des énergies solaires et éoliennes et s'enthousiasme pour la méga-usine de batteries pour voitures électriques d'Elon Musk, le visionnaire sud-africain qui a inventé PayPal.
"Before the Flood" ("Avant le déluge"), réalisé par Fisher Stevens, sortira au cinéma aux Etats-Unis le 21 octobre avant une diffusion sur la chaîne National Geographic.
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