"L'école va très bien". C'est par ces mots que Frank Bostyn, directeur général de Neoma Business School, école de commerce située à Reims (Marne), Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) et Paris, introduit ce jeudi 13 octobre 2016 son speech sur la situation de l'école de commerce. Et le directeur d'énumérer les indicateurs qui témoignent selon lui de cette réussite.
Le premier tient au recrutement des étudiants: "Dans un contexte tendu où les écoles de commerce se livrent une concurrence rude, nous avons facilement rempli nos promotions avec un taux de sélection très élevé. Un étudiant admis sur trois (1/3,3 précisément) accepte notre proposition au lieu d'aller ailleurs, soit environ 30 %. Cela nous classe à la 6e place des écoles de commerces de France", loin d'HEC (qu'aucun étudiant ne refuse).
Des professeurs issus des universités les plus prestigieuses
Le second indicateur relève toujours du recrutement, mais cette fois-ci des professeurs: "Une école a besoin d'excellents professeurs. Nous en avons recruté 49 ces trois dernières années, dont une grande majorité d'internationaux avec des doctorats obtenus dans des universités prestigieuses".
Enfin, dernière preuve, selon Frank Bostyn, de la réussite de Neoma: sa situation financière. L'école dégage de légers bénéfices.
Autant d'indices qui laissent présager une année sereine pour les 3000 nouveaux étudiants qui intègrent l'un des trois campus de Neoma cette année, que ce soit dans les diplômes internationaux, les bachelor post-bac, le Programme Grandes Ecoles ou les masters spécialisés.
70 start-up créées en cinq ans
La qualité d'une formation se mesure également aux débouchés pour les étudiants. Si la plupart deviendront naturellement des salariés dans des plus ou moins grandes entreprises, une partie fait valoir sa fibre entrepreneuriale. C'est là qu'intervient l'incubateur de Neoma, qui a fêté ses 5 ans en mars 2016. "Depuis sa création, 70 start-up ont été créées, indique Denis Gallot, directeur de Neoma à Mont-Saint-Aignan et responsable de l'incubateur sur les trois campus. Seules six ont été liquidées depuis. Et plusieurs de ces entrepreneurs reviennent dans l'incubateur, soit dans le comité de sélection des start-up, soit pour devenir les mentors des nouveaux incubés".
Parmi les belles réussites de l'incubateur, trois se distinguent: Nachos, le fast-food mexicain fait maison qui vient d'ouvrir un second magasin, rue du Gros Horloge, à Rouen ; Lok-iz, une application mobile qui met en relation directe propriétaires et vendeurs ; et Marché Privé, qui vient d'effectuer une levée de fonds de 600 000€.
A la découverte de la Silicon Valley
Sept de ces start-up s'envoleront aux Etats-Unis en décembre 2016 pour découvrir le must en la matière: la Silicon Valley. "Nous y allons pour leur ouvrir l'esprit, pour qu'ils rencontrent des entrepreneurs et découvrent des incubateurs", précise Denis Gallot. Qui évoque également un possible "changement d'échelle" des projets développés à Neoma. Pour, qu'après Rouen et la France, les patrons en herbe s'attaquent à l'Amérique ?
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