"C'est une situation plutôt confortable, car marquer 16 points sur trois rallyes, ça semble faisable", a dit Ogier avant de prendre le départ de cette épreuve qu'il a déjà remportée deux fois, en 2013 et 2014. Et qu'il aurait dû remporter trois fois s'il n'avait pas commis, l'an dernier dans la dernière épreuve spéciale, "l'une des erreurs les plus stupides" de sa carrière, avoue-t-il.
Cette erreur avait bien fait les affaires d'Andreas Mikkelsen, vainqueur en Catalogne du premier rallye de sa carrière en WRC. Et désormais en position de finir vice-champion du monde, car il a encore progressé cette saison, alors que Jari-Matti Latvala, l'autre pilote de l'escadrille VW, a stagné et gambergé.
"Si Andreas marque 28 points (victoire et Power Stage), ça me semble faisable de marquer 16 points (l'équivalent d'une 3e place dans le rallye et la Power Stage, NDLR)", a calculé Ogier. Mais il préfère viser plus haut car "ce serait encore mieux avec une victoire, comme lors des trois précédents titres". Et aussi parce que "c'est plus facile de se battre pour la victoire que de faire des calculs. Il vaut mieux être sous pression pour faire de bons résultats".
Il ne restera plus que deux manches à disputer ensuite (Grande-Bretagne et Australie), deux rallyes dont l'intérêt principal devrait être la lutte pour la 2e place du championnat entre Mikkelsen et le Belge Thierry Neuville, fer de lance de l'équipe Hyundai avec laquelle il vient de prolonger de deux ans son contrat.
- Mikkelsen contre Neuville -
"On mérite notre place sur le podium final, mais je ne vais pas laisser la 2e place à Andreas (Mikkelsen). J'aimerais bien finir vice-champion pour la deuxième fois", a dit Neuville à Salou, à la fin des reconnaissances. Il a déjà terminé au 2e rang mondial, derrière Ogier, quand il n'était encore qu'un espoir, en 2013 chez Ford.
La suite de sa carrière va donc s'écrire chez Hyundai, après avoir envisagé un retour chez Citroën: "On a décidé de travailler dans la continuité, pour devenir encore plus performants. On a fait d'énormes progrès cette saison, avec la nouvelle voiture, et on compte en faire encore avec la nouvelle règlementation. Je vais pouvoir tester la voiture 2017 à partir de la semaine prochaine", se réjouit le Belge à lunettes.
Un autre pilote Hyundai voudra briller en Catalogne, l'Espagnol Dani Sordo, grand spécialiste de l'asphalte. Il n'a encore jamais réussi à remporter son rallye national et il était encore sur le podium à Salou l'an dernier, comme souvent pendant son long séjour chez Citroën, derrière Sébastien Loeb.
"C’est toujours fantastique de pouvoir évoluer devant son public", résume Sordo. "On ressent vraiment l’énergie des supporters. Bien sûr, ce rallye est différent de tout ce que nous rencontrons habituellement en WRC, avec ce mélange de terre et d’asphalte, donc il faut aborder cette course d'une manière différente", ajoute-t-il. Mais avec le même objectif que d'habitude, un podium.
Un autre candidat au podium sera le Britannique Kris Meeke, vainqueur au Portugal et en Finlande, alors que les pilotes Ford/M-Sport, le Norvégien Mads Ostberg et le Français Eric Camilli, seront un peu moins ambitieux. Mais avec 320 km chronométrés, répartis sur 19 spéciales (terre vendredi, asphalte samedi et dimanche), il peut se passer beaucoup de choses.
Jeudi, 1re journée (asphalte): 3,20 km chronométrés en 1 épreuve spéciale:
18h06: ES1 Barcelone-Monjuich (super-spéciale, 3,20 km)
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