"C'est un homme digne d'être président", a lancé Mme Betancourt, devant plus de 6.000 personnes rassemblées au Zénith de Paris selon les organisateurs, où le candidat à la primaire de la droite pour 2017 devait prendre la parole.
"J'étais enchaînée à un arbre au fin fond de la jungle amazonienne. Nous avons entendu la voix de Nicolas Sarkozy, sur une radio rafistolée qui pendait à la branche d'un arbre. J'ai vu la peur se dessiner sur la face de mes geôliers, sous l'effet de la force des paroles d'un jeune président de la République", a assuré l'ex-otage, séquestrée de 2002 à 2008 par la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie.
"Ma survie ne tenait qu'à un fil. Le vent a tourné pour moi en 2007", quand M. Sarkozy a été élu pour cinq ans à l'Elysée. "Ce dont j'ai eu besoin, le peuple de France en a besoin aussi", a-t-elle estimé, évoquant "la menace terroriste dans les rues" de France.
"Notre jungle, c'est une France sans boussole, sans espoir, en crise d'identité, sans leader", a également affirmé celle qui vit aujourd'hui entre la France, l'Angleterre et les Etats-Unis.
Et Nicolas Sarkozy, battu en 2012 par le socialiste François Hollande, "il est tombé il s'est relevé, il a fait des erreurs, il a eu le courage d'apprendre", selon Mme Betancourt.
Elle avait été, avant son enlèvement, candidate à la présidentielle en Colombie pour le parti écologiste.
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